L'école de croisière Bretagne Atlantic Yachting, créée en
                2007, propose des stages de croisière du débutant au
                futur "skipper pro" sur des voiliers  "course-croisière". 
               Notre zone de navigation pour votre stage de
                croisière  va de La Rochelle, à la Bretagne Sud, Mer
                d'Iroise, Manche, Iles Anglo-Normandes, Iles Scilly, L'Espagne,
                le Portugal, l'Irlande... 
               Au cours de votre stage de croisière, vous découvrirez un
                bateau aux performances
                    étonnantes, procurant beaucoup de plaisir à la
                barre, donnant de belles sensations, techniquement très
                intéressant et facile à mener. En limitant à 4
                  personnes le nombre de stagiaires (5 pour les régates et
                sur le 42 Perseus), une qualité d'apprentissage maximale et un
                très bon confort sont assurés.
               Votre stage de croisière vous permet de vous initier
                et de devenir un équipier
                  compétent: un équipier comprenant les demandes du chef
                de bord, apte à contribuer efficacement à toutes les
                manoeuvres de bord, et apte à barrer dans les situations
                courantes (angles par rapport au vent). Si vous effectuez un
                stage de croisière en tant que chef
                  de bord, vous effectuerez la navigation, la préparation
                du bateau, la coordination des manœuvres ainsi que les
                manoeuvres de port, potentiellement sans formateur à bord (en
                flottille)!.
               Lorsque vous aurez acquis suffisamment d'expérience, vous
                pourrez naviguer en
                  flottille sur Meameame (bavaria 35 match) ou Grace
                O'Malley (bavaria 38 match), être ainsi dans le rôle de chef de
                bord, et bénéficier d'une assistance pour toutes les
                difficultés rencontrées: manoeuvres de port, réglages de voile,
                courants de marée....
               Si vous avez le goût de l'aventure, rêvez du bleu illimité à
                360 °, rêvez de nuits en mer sous le ciel étoilé... vous rêvez
                de stages hauturiers!
               sauf indications spéciales de Loïck, le rdv est fixé à 17 h
                (en général, le samedi). Lorsque le départ du stage est
                "Lorient", le RDV est au Port de "Port Louis", de l'autre côté
                de la Rade de Lorient. Pour arriver à Port Louis, soit on arrive
                en voiture (pas de difficulté pour se garer, gratuitement). Soit
                on arrive par les transports en commun (ligne 11 jusqu'au port
                de pêche)  et on met déjà les pieds sur un bateau pour
                traverser la Rade (en continuité du bus).
               Port Louis a toujours des capacités d'accueil pour nous, ce
                qui permet d'avoir une place au ponton, et donc un accès à l'eau
                et l'électricité. A Brest, le RDV est au port du Moulin Blanc.
                Au Moulin Blanc, pas de difficulté aussi pour se garer. 
               Après avoir fait connaissance, nous faisons une liste de
                courses ("vivres") et allons faire les courses pour la
                semaine. Des petits réapprovisionnements sont possibles en cours
                de notre semaine de navigation.
               Après avoir rangé les vivres (nous essayons de faire un bon
                approvisionnement de base pour la semaine), le dîner est bien
                entendu le moment de faire davantage connaissance et de parler
                du programme de la semaine (météo, marées, souhaits / objectifs
                de chacun). Il est très convivial et apprécié lorsque des
                participants apportent des produits de leur région, voire de
                leur jardin!
               Le lendemain matin, 9H sur le pont et bon briefing
                sécurité et techniques de bases (y compris les noeuds marins)
                pour réussir nos premières manoeuvres: l'appareillage du ponton,
                l'envoi des voiles. La suite de l'apprentissage se passe en mer.
                En principe, nous partons naviguer vers 11h le premier jour.
               Lors d'une journée normale, nous prenons le petit déjeuner
                vers 8h et il est souhaitable que nous ayons fini de gérer
                nos affaires personnelles pour 9h du matin. Il peut cependant y
                avoir des jours où nous devons appareiller beaucoup plus tôt ou
                plus tard selon la météo, les marées, ou les objectifs du jour.
               Le dernier jour du stage de croisière (généralement, le
                vendredi), nous sommes de retour au port vers la mi-journée,
                afin d'avoir le temps de finir le stage, nettoyer le bateau et
                permettre à ceux qui ont des contraintes horaires de quitter le
                bord plus tôt. En situation normale, nous terminons le stage
                vers 16 H.
               En général, nous cuisinons et prenons les repas du soir à bord
                de notre voilier de croisière. Si l'équipage le souhaite, nous
                pouvons aussi dîner au restaurant (c'est devenu rare, et c'est
                très bien ainsi!).
               Il est très apprécié par l'ensemble de l'équipage que chaque
                participant confectionne un repas, mais on peut facilement
                échanger des compétences d'aide de cuisine et spécialiste
                vaisselle contre des talents culinaires
               Gaëlle cuisine volontiers et très bien mais apprécie aussi que
                d'autres talents s'expriment à bord!
               La soirée "crêpes" du jeudi soir. Gaëlle, Loïck ou Denys (si
                les bateaux naviguent en flottille) confectionnent des crêpes de
                blé noir et de froment sur une vrai billig "krampouz".
               Loïck assure volontiers la cuisson du poisson et des
                crustacés. 
               Nous évitons les cuissons qui génèrent des projections de
                graisse (pas de côtes de port, merguez à la poêle...).
               A midi, nous déjeunons avec des crudités, casse-croûte (pas
                sur Orion!), salades composées, soupe...
              Si on pratique la voile régulièrement, il est bien sûr
                pertinent de d'équiper. Nous pouvons cependant prêter un
                équipement si nécessaire. Pour les bottes, si vous ne souhaitez
                pas vous équiper, il sera bon d'avoir 2 paires de chaussures
                afin de permettre le séchage d'une paire. Des chaussures de
                sport ou de randonnée légères, étanches et montantes de
                préférence, peuvent faire très bien l'affaire.  
              La liste des équipements à apportée est jointe à la feuille
                d'inscription.
               La voile est davantage une activité technique que physique.
                Cependant, il est souvent nécessaire de changer de bord,
                d'être debout, se déplacer sur le pont ou à
                l'intérieur, avec un bateau à la gîte (un peu penché), et qui
                peut être un peu secoué par les vagues. Une condition physique
                "normale" est suffisante mais nécessaire.
               Pour les personnes ayant des doutes sur leur condition
                physique, il sera préférable d'en parler à Loïck. Par sa grande
                stabilité, Orion, le bavaria 38 match pourra
                probablement vous permettre de réaliser votre projet, avec
                plaisir et en sécurité. Un surpoids important peut être une
                cause de chute, lors d'un mouvement brusque du bateau (forte
                rafale, grosse vague). Du surpoids mais une bonne tonicité
                musculaire sont tout à fait compatibles avec les pratique.
               Pour participer à des régates officielles, une bonne condition
                physique est préférable. Les régates demandent en effet, en plus
                une bonne mobilité.
              Il en est de même pour l'âge. Tout dépend de la forme physique.
                Il est fréquent que des personnes de plus de 70 ans viennent
                naviguer avec nous. Toute personne motivée par la voile et
                suffisamment en forme est bienvenue!
               La réglementation n'exige pas de certificat de natation
                en stage de croisière pour les adultes mais elle
                l'exige pour les mineurs: attestation délivrée par une personne
                ayant la compétence ou bien simplement par un représentant
                légal. 
               Un certificat médical d'aptitude à la croisière n'est pas
                requis. Il peut être cependant bon de demander l'avis de son
                médecin, si l'on est suivi médicalement, afin de vérifier qu'il
                n'y a pas de contre-indication. Il vous sera en effet demandé de
                confirmer dans le bulletin d'inscription que vous ne présentez
                pas de contre-indication à la réalisation du stage. En cas de
                traitement médical, pensez à apporter à bord votre traitement et
                le cas échéant, informer le skipper / vos co-équipiers si 
                une action doit être entreprise en cas de malaise!
               En revanche, pour la participation à des régates officielles,
                chaque équipier doit être titulaire d'une licence de la
                Fédération Française de Voile, signée par un médecin ou d'un
                certificat médical de non conte-indication à la pratique de la
                voile en régate.
               Nous sommes très attentifs à la sécurité.
               Depuis la première saison en 2007, aucune blessure n'a conduit
                à l'interruption d'un stage.
                La plus grosse blessure survenue est semble-t'il une côte fêlée,
                chez une personne, dont la condition physique n'était plus
                adaptée. 
              100% des  stages ont été assurés depuis 2007. Il y a eu
                aussi 100% de fiabilité de la part des skippers de l'école
                depuis 2007. Nous mettons tout en oeuvre pour tenir nos
                engagements envers nos stagiaires!
               Le risque est heureusement très faible mais réel. Il n'y a
                jamais eu jusqu'à présent, depuis 2007 d'homme à la mer en mer.
                Les personnes tombées à l'eau, l'ont été jusqu'à présent
                toujours au port. 
              La participation à un stage de croisière est possible
                à partir de 15 ans pour les mineurs non accompagnés de leurs
                parents.
               Orion et Taranta disposent de cabines confortables pour 2
                personnes par cabine (spacieuses, bons rangements). Les
                couchettes du carré permettent aussi d'y dormir confortablement.
                De bons rangements sont aussi disponibles pour les affaires
                personnelles. 
               Grace O'Malley est une version 3 cabines. Les cabines sont en
                conséquence un peu plus petites (surtout les cabines arrières)
                mais disposent aussi de bons rangements. Les 3 cabines donnent
                plus de flexibilité ou permet d'accueillir jusqu'à 8 personnes
                (mais en stage, c'est 4 stagiaires, max) y compris suffisamment
                confortablement autour de la table du carré. 
              Perseus, est un 42 match. Grâce à ses dimensions et ses
                proportions optimisées (malgré une largeur mesurée), Perseus
                propose 3 cabines de taille très satisfaisantes. 
               Orion, bavaria 38 match, Meameame (bavaria 35 match) et
                Perseus (bavaria 42 match) sont équipés d'une production d'eau
                chaude. S'il n'y a pas de ballon d'eau chaude, au port, on peut
                en chauffer à la bouilloire électrique sur le 220 V.
              Tous les ports disposent d'installations sanitaires, que l'on
                peut qualifier en général de confortables.
               L'utilisation des toilettes du bord... ça marche très bien en
                général, à condition de ne pas jeter de papier toilette dedans!
                Leur entretien est suivi.
               Comme nous limitons volontairement le nombre de stagiaires à 4
                personnes (5 sur Perseus), le confort du bateau est excellent!
               La réponse est très différente selon les personnes.
                L'expérience acquise avant, toutes pratiques maritimes
                confondues, est très importante. L'apprentissage peut être
                rapide lorsque l'on a déjà une grosse pratique, (pêche en mer,
                voile légère...). L'apprentissage technique pure ne représente
                sans doute que la moitié de la compétence du marin. C'est un
                domaine où l'expérience est très importante.
               L'apprenti marin qui veut goûter rapidement à l'autonomie
                devrait commencer modestement, par exemple, par un petit bateau
                en baie (à partir de 3 stages de croisière?).
               Nous proposons la flottille qui aide à la transition vers
                l'autonomie, en sécurité (voir le stage skipper notamment).
                Avant un stage en flottille ou avant une location pure, un stage
                de manoeuvres de port est extrêmement profitable (c'est une
                spécialité de la "maison"!). Le stage skipper, en flottille vous
                permet vraiment de vous assurer que vous êtes prêt!
               Une dizaine de semaines de formation est un bon repère pour
                skipper un voilier de taille moyenne en navigation
                côtière!  
               Une beauté
                d'une très grande force! la Bretagne Nord compte de
                nombreux et vastes espaces côtiers très sauvages : plages
                magnifiques, rochers sculptés par les éléments, dunes d'herbe,
                eau turquoise...
                Des stages de croisière peuvent aussi être proposés au départ de
                St Malo. St Malo, la cité corsaire, nous permet d'accéder
                rapidement aux Iles Anglo Normandes: Jersey, Guernsey, Sark,
                Alderney et bien sûr au fabuleux Archipel des Iles Chausey.
                Cette zone de navigation compte les plus marnages d'Europe,
                jusqu'à 13 m en grande marée. Une telle variation de hauteur
                d'eau provoque bien entendu de forts courants! Ces stages vous
                sont proposés en mai et juin.
                La navigation en vue d'une croisière en Bretagne
                Nord exige une bonne planification et beaucoup
                d'attention. Les courants de marée y sont généralement
                importants. Toutes les 6 heures, la mer va dans un sens ou dans
                l'autre. C'est un tapis roulant qui nous transporte vers l'Est à
                marée montante, vers l'Ouest à marée descendante. Attention! on
                bénéficie de 7 H de flot (vers l'Est) et seulement de 5H de
                jusant (marée descendante), pour aller vers l'Ouest. Phénomène
                aussi intéressant: Il y a un décalage de 2 heures entre
                l'inversion de la marée et l'inversion du courant!  Il faut
                bien intégrer ces particularités, pour faire du courant son
                "ami" plutôt que son "ennemi" lors de sa croisière en
                Bretagne Nord!
               La Mer
                d'Iroise (à l'Ouest du Finistère), avec la Rade de
                Brest, Camaret et sa Baie, son chapelet d'îles,
                (dont Ouessant), Morgat et sa
                Baie, Douarnenez... est une zone de navigation offrant
                tous types de conditions de mer et de courant. C'est un
                concentré de Bretagne ... Un vrai bonheur! Pour les stages de
                croisière en Mer d'Iroise, le port de départ et / ou d'arrivée
                est Brest (Moulin Blanc). C'est notre zone de navigation
                préférée au coeur de la saison estivale car nous pouvons y
                naviguer librement, en fonction des marées et non sans subir les
                contraintes et désagréments de l'afflux de bateaux de tout genre
                en Bretagne Sud.
              
                La Bretagne Sud, Finistère Sud, Morbihan, Loire
                Atlantique, offrent une zone de navigation
                exceptionnellement riche et confortable, avec de très
                nombreux ports, de nombreuses îles (Les Glénans, Belle
                Île, Groix, Hoedic, Houat, Ile d'Yeux... et de
                nombreuses autres). La Bretagne Sud offre des conditions
                climatiques sensiblement plus douces que la  Bretagne Nord.
                Cette zone de navigation est idéale au printemps et en
                septembre. En été, la Bretagne Sud n'est pas idéale car
                surfréquentée. De plus l'augmentation importante de la pratique
                de la plaisance à moteur est aussi source de désagrément en été.
                Pour les stages de croisière en Bretagne Sud, le port de de
                départ et/ou d'arrivée est Port Louis (Rade de Lorient).
              
                
                
                Les différents stages de croisière de Bretagne Atlantic
                  Yachting
                Stage d'équipier
                  croisière
                L'objectif
                  de ce stage est d'initier à la croisière un équipier débutant
                  ou de permettre à un équipier déjà initié de progresser.
                  Le but étant de devenir un équipier compétent, comprenant les
                  demandes du chef de bord, sachant barrer, et participant
                  pleinement à la bonne marche du bateau.
                Stage skipper / chef de bord croisière en flottille
                Vous avez
                  un projet de location, d'achat de bateau, vous avez une bonne
                  pratique de la voile et de la mer mais vous voulez gagner
                  davantage de confiance en vous, évaluer votre maîtrise
                  technique, votre sens marin et votre capacité à conduire un
                  équipage, Bretagne Atlantic Yachting vous propose des stages
                  de skipper / chef de bord dans lesquels vous jouez
                  véritablement le rôle de chef de bord,.
                Le concept du stage skipper/ chef de bord:
                 4 personnes s'inscrivent individuellement, chacun joue à son
                  tour le rôle de chef de bord, à bord du bateau en fottille. 
                 Le parcours, le plan de navigation, le choix des voiles sont
                  validés par Loïck. En navigation, le chef de bord du jour est
                  à l'écoute des questionnements (alertes) des autres
                  participants pour prendre les bonnes décisions. 
                 Orion ou Taranta sont joignables par VHF, souvent à
                  proximité. Les manoeuvres de port sont validées/ assistées par
                  Loïck si nécessaire. 
                 les objectifs du stage skipper
                 Pré-requis:
                  Une bonne expérience côtière et de préférence un stage de
                  manoeuvres de port avant. Surtout: une capacité sociale afin
                  d'être à l'écoute des autres participants et aussi de faire
                  part de ses doutes et questionnements lors des prises de
                  décision.
                 Ex: Un gros nuage noir est en approche. Faut il réduire la
                  grand voile? attendre? L'équipage doit décider ensemble de la
                  conduite à tenir et bien entendu, réaliser ensemble la
                  manoeuvre de prise de ris/ affalage. 
                Participer à un tel stage est exigeant. Outre la gestion et
                  la participation à la vie collective, c'est la possibilité de
                  faire le point sur sa maîtrise technique, surtout de se
                  confronter à la prise de décisions, plusieurs fois par jour.
                  La recherche de la bonne décision (et son évaluation),
                  permettent de beaucoup progresser dans son cheminement de chef
                  de bord. 
                
                
                Ecole de "voile croisière" en famille sur nos voiliers
                  "course-croisière" 
                Beaucoup
                  de familles nous font le plaisir de venir naviguer avec nous,
                  pourquoi?
                  Les bateaux avec lesquels nous naviguons, sont parfaitement
                  adaptés à la voile/ croisière en famille !
                  Une famille de 4 à 5 personnes se trouve parfaitement à leur
                  aise sur nos voiliers de 35 et 38 pieds, voire 6 sur Perseus,
                  le 42.
                  Leur vocation « course - croisière » permet :
                  de disposer d'un grand cockpit, et de larges passavants
                  (passages sur le côté de la cabine pour aller à l'avant du
                  bateau). C'est un élément de sécurité très important pour les
                  familles car la circulation, notamment pour les enfants, est
                  largement facilitée tout autour du bateau.
                La sécurité sur un stage de voile en famille:
                les
                  lignes de vie sont placées sur le roof (sur la cabine). Les
                  enfants peuvent donc s'y accrocher avec leurs longes, et aller
                  en sécurité vers l'avant.
                  Le voilier Orion, bavaria 38 match est particulièrement
                  sécurisant. De part sa grand quille (2,4m de TE), il est très
                  raide à la toile, c'est à dire qu'il« gîte »
                  peu ! Il en est de même pour Grace O'Malley, aussi très
                  "raide " à la toile. 
                Les
                  "passavant" (partie du pont permettant la circulation) sont
                  très larges sur les bavaria 38 match, on peut donc s'y
                  déplacer rapidement et en sécurité. 
                Les
                  haubans sont ancrés à l'intérieur, sur le pont et non à
                  l'extérieur. Ils ne sont donc pas en travers du passage, comme
                  sur la plupart des bateaux.
                Le plaisir en stage de voile croisière :
                dans
                  « course-croisière », il y a aussi
                  « course ». Ce sont donc des bateaux, rapides,
                  plaisant à barrer, à régler, et disposant d'un spi. Nous
                  faisons donc de la vraie voile, et sur nos bateaux, le moteur
                  est rarement en route ! Quel plaisir aussi d'aller à l'avant
                  du bateau, regarder la vague d'étrave, regarder les goélands
                  et les fous de bassan, pécher des maquereaux (peut être un
                  bar?), glisser sur l'eau sans bruit de moteur et 1000
                  autres plaisirs accessibles à tous!
                Les niveaux FFV 
                Notes préliminaires de Loïck
                Les niveaux FFV sont une référence
                  intéressante pour se situer dans sa progression, son
                  cheminement d'autonomie. 
                Longtemps, la progression en voile
                  habitable était enregistrée sur les mêmes carnets que pour
                  lavoile légère. Les carnets étaient clairement faits pour la
                  pratique de la voile légère, grande spécialité de la FFV et
                  peu adaptés à la voile habitable.
                 
                Il existe désormais un livret
                  plaisance FFV, nettement mieux pensé pour la voile habitable,
                  même sion sent qu'il est dérivé de la voile légère. 
                En voile habitable, l'approche est
                  dès le premier jour complexe et il n'est pas forcément
                  pertinent de pratiquer le même découpage qu'en voile légère.
                  C'est davantage une maturation progressive de beaucoup de
                  techniques et concepts, plus qu'un apprentissage étape par
                  étape.
                On sent aussi la forte
                  préoccupation de la « performance », ce qui, pour ce
                  qui nous concerne,nous va très bien. Nous sommes effectivement
                  attachés à bien régler son bateau, à rechercher la beauté de
                  la manoeuvre et donc son efficacité. Car cela donne plus de
                  plaisir et plus d esécurité... et accessoirement ça peut
                  permettre d'arriver à temps au port ou au mouillage pour
                  passer une bonne soirée et une bonne nuit !
                Cet aspect
                  « performance » n'est pas forcément présent dans
                  d'autres fédérations étrangères.
                Enfin les éléments listés dans les
                  niveaux ne sont pas exhaustifs. On ne peut pas donc se référer
                  strictement aux listes de compétences établies dans les
                  niveaux FFV. L'apprentissage est plus large.
                 
                Objectifs/ cadres des niveaux de
                  pratique FFV 
                Niveau 1 : premiers bords
                  équipiers (trajectoires directes): se déplacer à la voile sur
                  untrajet choisi et encadré par un moniteur/chef de bord. Il
                  s'agit ici d'acquérir une autonomie et des compétences de base
                  supervisées. 
                Niveau 2 (équipier
                  polyvalent) : être un bon assistant du chef de bord à
                  tous les postes.L'autonomie du pratiquant est plus large,
                  toujours sous la supervision d'un chef de bord. 
                Niveau 3, EVOUTION, Chef(fe) de
                  quart): Contribution à élaborer un programme de navigation. Ce
                  niveau decompétence peut démontrer une capacité à naviguer en
                  flottille. C'est la transition avec l'autonomie complète. 
                Niveau 4, AUTONOMIE, Chef(fe) de
                  bord : Définir un réaliser un projet de navigation avec son
                  équipage. Lacertification ne peut se faire que par un
                  formateur habilité N4. 
                Niveau 5, MAITRISE, Chef(fe) de
                  bord hauturier, d'escadre : naviguer de façon performante et
                  responsable.Ne peut être délivré que par un cadre fédéral
                  habilité.
                Les
                  niveaux de pratique technique FFV 
                Niveau 1 : se déplacer à la
                  voile sur un trajet choisi et encadré par un moniteur/chef de
                  bord 
                Technique : avancer à la voile
                  et se diriger en utilisant la barre 
                
                  - 
                    Faire deux nœuds marins (chez
                        BAY : chaise, cabestan, tour mort 2 demi-clés,
                        taquet) 
- 
                    Se préparer au départ, à la
                      voile ou au moteur  
- 
                    Gonfler la voile pour avancer
                     
- 
                    Utiliser la voile pour
                      ralentir 
- 
                    Utiliser la barre pour se
                      diriger  
- 
                    Utiliser la barre pour changer
                      d’amure  
- 
                    Utiliser la barre pour
                      ralentir  
- 
                    Se déplacer pour changer de
                      côté sans compromettre la manœuvre  
Sécurité : 
                
                  - 
                    appliquer les consignes du
                      moniteur/chef de bord  
- 
                    S’équiper avec le matériel
                      proposé  
- 
                    Rester attentif aux conseils
                      de sécurité  
- 
                    Se préparer au remorquage  
- 
                    Savoir utiliser les winches /bloqueurs/taquets
                        en sécurité   
- 
                    Se déplacer en équilibre sur
                      tout le bateau (une main pour soi et une pour le
                        bateau!) 
Sens marin-environnement :
                  respecter l’environnement 
                
                  - 
                    Sur la plage ou à l’arrêt sur
                      l’eau, savoir d’où vient le vent  
- 
                    Ramener à terre ses détritus  
- 
                    Signaler les objets polluants
                      ou dangereux repérés  
- 
                    Respecter les consignes de
                      préservation des milieux rencontrés  
Niveau 2 : Trajectoires
                  indirectes  : atteindre tout point du plan d’eau,
                  sur un trajet choisi et encadrépar le moniteur/chef de bord 
                Technique : naviguer à toutes
                  les allures 
                
                  - 
                    Adapter l’ouverture de la
                      voile à l’allure  
- 
                    choquer ou border la voile
                      pour compenser un déséquilibre du bateau  
- 
                    ajuster la trajectoire à une
                      ouverture de voile donnée  
- 
                    conserver une trajectoire fixe
                     
- 
                    choisir des trajectoires
                      permettant de gagner au vent ou sous le vent  
- 
                    virer de bord et empanner sans
                      s’arrêter  
- 
                    suivre un cap ou un alignement
                     
- 
                    se situer approximativement
                      sur une carte en faisant le lien avec le paysage  
Sécurité : connaître et
                  respecter les procédures et les manœuvres de sécurité
                  fondamentales 
                
                  - 
                    se regrouper (en escadre)  
- 
                    signaler ses difficultés  
- 
                    expérimenter les manœuvres
                      courantes de sécurité dans des conditions aménagées (mise
                      à la cape, arrêt rapide, prise de ris…)  
- 
                    repérer les dangers éventuels
                      sur le parcours proposé  
- 
                    participer aux manœuvres
                      d’entrée et de sortie de port  
Sens marin – environnement :
                  percevoir les éléments de l’environnement qui
                  influentdirectement sur sa pratique 
                
                  - 
                    connaître la dynamique des
                      marées, ou les éventuels mouvements d’eau sur les plans
                      d’eau intérieurs  
- 
                    évaluer la force du vent et
                      l’état de la mer  
- 
                    situer sa zone de départ  
- 
                    connaître les espèces
                      naturelles les plus courantes rencontrées sur le plan
                      d’eau  
Niveau 3 : CHEF DE QUART,
                  "EVOLUTION": transition vers l'autonomie  
                Technique : maîtriser la
                  conduite à toutes les allures, y compris en surpuissance 
                
                  - 
                    maintenir l’équilibre du
                      bateau en utilisant la voile (au près)  
- 
                    maintenir l’équilibre du
                      bateau en utilisant la barre (au portant)  
- 
                    se représenter les
                      trajectoires à suivre et les allures à prendre pour
                      rejoindre un point donné du plan d’eau –identifier son
                      allure de navigation  
- 
                    connaître et effectuer les
                      tâches de chaque poste lors des manœuvres  
- 
                    adapter la surface de voile
                      (changement de voile, prise de ris) et régler le volume
                      des voiles en statique (hale-bas, Cunningham, bordure,
                      lattes)  
- 
                    élaborer et suivre une route
                      dans un périmètre défini Sécurité : assurer sa sécurité
                      dans des conditions normales de navigation  
- 
                    évaluer les exigences d’une
                      situation de navigation  
- 
                    participer au choix d’un
                      programme ou d’une zone de navigation  
- 
                    maîtriser les manœuvres
                      courantes de sécurité (homme à la mer, départ et arrivée
                      dans des conditions difficiles, arrêt rapide, marche
                      arrière…)  
- 
                    surveiller l’état du bateau  
- 
                    connaître la localisation et
                      l’utilisation du matériel de sécurité embarqué  
Sens marin – environnement :
                  connaître les éléments de l’environnement pour anticiper sur
                  lesconditions de sa pratique et de sa sécurité 
                
                  - 
                    connaître les fondamentaux du
                      matelotage en vue d’assurer les réparations de fortune  
- 
                    repérer la présence et
                      l’orientation du courant  
- 
                    connaître les principales
                      règles de route pour éviter les abordages  
- 
                    connaître les principaux
                      règlements liés aux sites de pratique  
- 
                    respecter les autres usagers
                      de l’espace de navigation  
Niveau 4 - CHEF DE BORD :
                  Naviguer en autonomie et choisir sa zone de pratique 
                Technique : maîtriser les
                  réglages et la conduite, pour faciliter le pilotage dans les
                  différentesconditions de vent et de mer 
                
                  - 
                    adapter les réglages en
                      fonction de l’allure et des conditions de vent et de mer
                      pour faciliter le pilotage  
- 
                    virer de bord et empanner en
                      maîtrisant l’angle de sortie (près, largue, vent arrière)
                     
- 
                    rejoindre un point du plan
                      d’eau sans augmenter inutilement la route (notion de
                      cadre)  
- 
                    occuper chaque poste lors des
                      manœuvres en coordination avec le reste de l’équipage  
- 
                    coordonner les actions barre
                      et écoute pour équilibrer le bateau sans changer d’allure
                     
- 
                    savoir se situer en permanence
                      sur la carte et sur l’eau  
                
                Sécurité : maîtriser les
                  procédures permettant de l’imiter les risques en cas de
                  situationsinhabituelles (avaries ; vent fort, calme…) 
                
                
                Sens marin – environnement :
                  concevoir un programme de navigation en fonction du site et
                  desévolutions du contexte 
                
                  - 
                    choisir une zone de navigation
                      en fonction des dangers et des informations météo
                      disponibles permettant un retour facile, y compris en cas
                      de détérioration des conditions. - Savoir se situer sur le
                      plan d’eau 
- 
                    Participer aux tâches
                      collectives -  
- 
                    connaître les règles d’accès
                      et de préservation des sites naturels 
Niveau 5 - PERFECTIONNEMENT DU
                  MARIN : naviguer de façon performante et responsable 
                Technique : exploiter les
                  variables du milieu et les caractéristiques du bateau pour
                  optimiser sonrendement 
                
                  - 
                    coordonner les actions
                      barre-écoute-déplacement pour optimiser la vitesse 
- 
                    adapter constamment les
                      réglages et la conduite en fonction de l’allure et des
                      variations de vent et de mer, pour optimiser la vitesse  
- 
                    coordonner les actions de
                      barre-écoute-déplacement pour optimiser le gain au vent ou
                      le gain sous le vent  
- 
                    augmenter le gain au vent ou
                      sous le vent pendant les virements ou les empannages, en
                      adaptant les manœuvres aux conditions de vent et de mer  
- 
                    gérer et coordonner l’équipage
                      lors des différentes manœuvres  
- 
                    choisir la trajectoire
                      rapprochant de l’objectif (adonnantes/refusantes)  
- 
                    repérer les zones de vent et
                      courant potentiellement plus ou moins fort  
- 
                    maîtriser l’utilisation des
                      différentes techniques de navigation (GPS, estime,
                      relèvements, pilotage…) de jour comme de nuit  
Sécurité : évoluer en sécurité
                  sur une durée et dans des périmètres élargis 
                
                  - 
                    remorquer une embarcation (à
                      la voile ou au moteur)  
- 
                    mettre en relation le paysage
                      rencontré avec la carte marine  
- 
                    définir et critiquer sa route,
                      entretenir une estime  
- 
                    maintenir l’état du bateau  
Sens marin –
                  environnement : 
                
                  - 
                    se
                      responsabiliser vis-à-vis du milieu et des autres
                      pratiquants  
- 
                    présenter les
                      informations météo utiles à la définition du programme de
                      navigation  
- 
                    reconnaître les
                      principaux phénomènes susceptibles de faire varier les
                      conditions de vent dans un délai de trois heures  
- 
                    organiser les tâches
                      collectives / gérer un équipage  
- 
                    naviguer en groupe de
                      pratiquants solidaires  
- 
                    veiller au respect des règles
                      de préservation des espèces naturelles  
- 
                    connaître les principaux
                      éléments du patrimoine maritime, lacustre ou fluvial du
                      site  
- 
                    connaître les métiers liés au
                      milieu  
                
                
                
                Le confort en croisière en famille:
                dans
                  « course-croisière », il y a aussi
                  « croisière ». Cela garantit un certain confort. Les
                  bateaux sont équipés de cabines, fermant avec une porte.
                  Bavaria est une référence en matière de confort :
                  rangements, qualité des boiseries, isolation sonore et
                  thermique... Tout le bateau est bien isolé, il y a partout des
                  « vaigrages » (habillages moussés des surfaces), des
                  matériaux isolants. Orion et Meameame disposent aussi de l'eau
                  chaude au robinet (cuisine et salle d'eau).
                  Il y a bien sûr un frigo à bord, un four et deux feux à
                  gaz !
                  Les ports sont des lieux de vie fantastiques pour les
                  familles : pêche depuis le ponton, proximité avec les
                  plages, les côtes...
                  La Bretagne est aussi parfaitement adaptée à la voile en
                  famille: nombreuses îles, navigations courtes possibles,
                  navigation en baie ou en rade, coût raisonnable des escales,
                  météo généralement propice à la voile, pêche, ou tout
                  simplement la facilité de parking pour les voitures à
                  proximité immédiate des ports!...
                  A partir de 3 ans, les enfants aiment le bateau ! Ils
                  peuvent alors gérer leur équilibre, grimper partout dans le
                  bateau, commencer à tirer sur des bouts, tourner une manivelle
                  de winch ...
                  A partir de 6 ans, on peut déjà commencer à barrer le bateau,
                  aider dans les manœuvres (hisser les voiles!), commencer à
                  faire ses premiers nœuds !
                  A partir de 9-10 ans, les enfants peuvent être des équipiers à
                  part entière !
                  Familles, vous êtes les bienvenues !
                
                
                  
                
                Bretagne Atlanbtic Yachting participe chaque année à la
                  "régate
                    des ports du Morbihan", de bon niveau avec un excellent
                  esprit. La régate est une expérience excitante et très
                  formatrice dans tous les domaines qui contribuent à la
                  compétence : 
                
                  - handicap du bateau ("rating HN ou IRC)
- préparation du bateau (antifouling, état de la carène)
- choix techniques (voiles, équipement)
- Procédures/ phases de départ
- choix des bords, tactique
- règles de priorité
- Timing, efficacité des manoeuvres
- conduite du bateau, réglages
- esprit sportif,  d'équipage, plaisire de gagner,
                    lutter, apprendre de ses défaites... on ne perd jamais!

                Navigation en
                  flottille
                 Le
                  concept: un bateau est en location en flottille : Bavaria 35
                  match (Meameame) ou 38 match (Grace O'Malley). Cette
                  proposition démontre à chaque fois toute sa pertinence, tant
                  sur le plan de la sécurité, que du plaisir à naviguer et de
                  l'intérêt pédagogique. La voile en flottille, c'est la
                  solution idéale pour acquérir son autonomie de chef de bord.
                
                
                  -  Préparation quotidienne de la navigation du jour avec
                    Loïck ou Gaëlle
-  Présence d'une assistance compétente pour le choix des
                    destinations
-  Assistance éventuelle pour les manoeuvres de port
-  Conseils techniques en route pour les réglages de voile
- Informations de sécurité
-  Ambiance, préparation régate si souhaitée
-  Bateau confortable jusqu'à 6 personnes

                La location de
                  voilier en direct au départ de Lorient, de Brest ou de Roscoff
                Bretagne Atlantic Yachting peut aussi louer un voilier, hors
                  cadre école et hors cadre flottille, pour vos projets
                  personnels. Le bavaria 38 match Grace O'Malley ou le bavaria
                  35 Match Meameame peuvent être loués. La location peut se
                  faire au départ de Lorient (Port Louis), ou bien de Brest ou
                  bien de Roscoff. Grace O'Malley a un grand succès en location
                  en raison de sa facilité de manoeuvres, ses performances
                  toujours de très bon niveau et sa capacité à accueillir 8
                  personnes (même pour un projet de 2 semaines en Irlande!). 
                En louant en direct, vous économisez les 20% de commission
                  que prélèvent, certaines sociétés de location en ligne!
                 
                
                 Quelles seront les destinations des stages de
                  navigation hauturière?
                 Les
                  stages de voile hauturiers vers l'Espagne, le Portugal,
                  l'Irlande, les Scilly, le long des côtes bretonnes.
                  Ces destinations sont proposées en aller et retour, sur
                  des périodes de 1 à 2 semaines.
                  Les stages de voile hauturiers vers le Sud de l'Atlantique
                  Nord
                  A l'automne et au début du printemps, logiquement, nous
                  allons chercher le soleil et la chaleur vers le sud, la
                  Gallice, avec le Fameux Cap Finistère. La Gallice, que l'on
                  peut qualifier de "Bretagne espagnole". Dès le Portugal, de
                  notre base de départ "Porto" on attrape les alizées et le
                  courant Nord-Sud et on fonce vers l'Algarve, Madère,
                   les Canaries, les Açores puis à nouveau Porto. Dans les
                  mois plus hivernaux, des stages peuvent être proposés au
                  départ des Canaries.
                  Les îles de l'Archipel des Canaries sont distantes
                  entre elles d'une petite journée de navigation. Le vent y est
                  en général soutenu, parfois fort entre les îles, souvent
                  faible sous le vent des îles. Découvrez cette zone de
                  navigation sur la page "navigation hauturière"
                
                Les
                  principaux aspects des croisières hauturières
                 Météo en navigation hauturière
                 En
                  navigation hauturière, sur des traversées de plusieurs jours,
                  la météo est parfois subie. Il est impératif d'être prêt à
                  affronter des conditions météo difficiles. L'équipement en
                  voiles est décisif, pour continuer à avancer, de préférence
                  vite et en sécurité.
                  Cependant, le skipper mettra tout en oeuvre pour éviter le
                  gros temps, grâce au suivi des bulletins météo. Orion, voilier
                  rapide en toute circonstance, permettra de se positionner plus
                  favorablement. Par ailleurs la météo n'est pas une science
                  exacte. On peut rencontrer du temps plus dure que prévu!
                  Dans les alizés, notamment entre les Îles des Canaries,
                  ça peut souffler fort, il est alors indispensable d'avoir
                  des voiles adaptées pour pouvoir naviguer en sécurité dans des
                  vents soutenus et ne pas casser du matériel inutilement.
                  La zone Canaries, Açores est la zone d'influence de
                  l'anticyclone des Açores. Les stages profiteront au maximum
                  des vents portants, en descendant vers les Canaries et qui
                  seront davantage de travers entre Les Canaries et les Açores,
                  puis entre les Açores et Porto.
                 Le traffic maritime en navigation hauturière
                 Lorsque
                  l'on effectue un stage de voile hauturier, on est
                  pratiquement toujours confronté aux "rails des cargos"
                  véritables autoroutes, que l'on doit traverser. Heureusement,
                  on dispose maintenant de l'AIS, un système qui permet
                  d'obtenir toutes les informations utiles sur les navires dont
                  nous allons croiser la route. Il permet de mieux
                  déterminer, notamment par visibilité réduite, si il y a un
                  risque de route de collision.
                  En croisière côtière, certes, mais aussi en croisière
                  hauturière, les pêcheurs représentent pour les plaisanciers
                  que nous sommes un risque de collision potentiel. Nous devons
                  être très attentifs à leurs manoeuvres car ils sont au
                  travail, n'assurent pas toujours de veille, travaillent
                  parfois à plusieurs bateaux et peuvent changer de direction de
                  manière inattendue.
                 Le sauvetage en navigation hauturière
                 Le
                  risque de collision, notamment avec un objet immergé, une
                  vague scélérate bien que rares, sont toujours possible. Si la
                  collision conduit à une voie d'eau, il est impératif que la
                  chaîne de sécurité fonctionne parfaitement: Réparation si
                  possible et information régulière des secours. L'utilisation
                  du radeau de sauvetage ne doit avoir lieu que lorsque le
                  bateau coule de manière imminente. L'équipement de sécurité/
                  doit donc être à jour, parfaitement opérationnel et accessible
                  très facilement. Les "papiers" de l'équipage doivent être
                  préparés dans un "grab bag". 
                  Les distances entre la position du bateau et les points de
                  départ de sauvetage possibles sur les zones de navigation pour
                  les stages hauturiers, autorisent des sauvetages par
                  hélicoptère, soit des récupérations quelques heures après le
                  naufrage.
                 La cohabitation en navigation hauturière
                 Le
                  Bavaria 38 match est suffisamment grand et l'équipage
                  suffisamment réduit  pour que chacun puisse se retirer un
                  moment s'il en a le besoin (il faut quand même rester à
                  bord!). Perseus, le 42 match, apportera encore plus de
                  possibilités, de confort et de performance!  
                 Une
                  croisière hauturière, c'est aussi une expérience forte et
                  partagée qui vous laissera pour toujours des souvenirs
                 Savourer la navigation hauturière
                
                  Conscient des risques, étant prêts à y faire face, on peut
                  alors vivre pleinement sa croisière hauturière, vivre une
                  aventure avec d'autres, plusieurs jours en mer, oublier le
                  monde et ses tracas, naviguer avec les dauphins, surfer sur
                  les grandes vagues de l'Atlantique, savourer la navigation de
                  nuit, les étoiles, les trainées de plancton fluorescentes...
                  et faire intensément de la voile!
                 
  
                 
                Validation de milles nautiques pour le Permis voile
                  hauturier Suisse..
                 La
                  Bretagne et l'école de croisière Bretagne Atlantique Yachting,
                  réunissent tous les ingrédients pour réaliser de manière
                  efficace, intelligente et confortable vos milles marins.
                  Pourquoi? La Bretagne offre les meilleures conditions de vent,
                  tout au long de la saison et offre ainsi une quasi garantie de
                  réaliser ses milles à la voile et non au moteur, ou bien de
                  rester bloqué au port.
                  Les voiliers utilisés par l'école de voile sont des
                  course-croisière. Ces voiliers sont intrinsèquement plus
                  rapides de 20% que des voiliers de taille identiques
                  classiques (ex: bavaria cuiser, sun odyssée, océanis...).
                  Pendant le même temps de navigation, vous parcourez donc
                  davantage de milles nautiques pour votre permis hauturier.
                  Ces voiliers course -croisière sont aussi de vrais
                  bateaux "plaisir" et  de vrais bateaux écoles. Plaisir à
                  la barre, grâce à la grande barre à roue. Plaisir et intérêt
                  des réglages de voile, sensations de glisse. Vous
                  parcourez des milles pour votre permis hauturiers Suisse en
                  vous faisant plaisir et en poursuivant votre apprentissage
                  technique!
                  Vous parcourez des milles en vous formant vraiment: 4
                  stagiaires max. à bord, garantissent un temps maximum à la
                  barre par personne, la pratique des manoeuvres de port, la
                  préparation de la navigation. Vous effectuez vos milles pour
                  le permis Suisse de manière intelligente!
                  Loïck ou Gaëlle vos skippers, valident régulière des milles
                  pour le permis voile hauturier Suisse sur les fomulaires du
                  CCS.
                Notre
                  nouvelle machine à milles, Perseus bavaria 42 match! Encore
                  plus de milles parcourus pour le même temps de
                  navigation!  
                
                Le
                  bateau idéal en école de croisière 
                ...pour commencer à
                  exercer votre regard critique, ou poser des questions aux
                  prestataires...
                 Pour les
                  premiers stages de voile-croisière, la taille idéale se situe
                  entre 32 et 38 pieds. Il s'agit donc de bateaux de taille
                  moyenne, dans laquelle
                
                  -  le confort minimum nécessaire est garanti
-  les forces en jeu ne sont pas surdimensionnées: les gros
                    bateaux impliquent des forces en jeu importantes, peu
                    compatibles avec l'apprentissage (ex: spi sur un bateau 40
                    pieds ou plus). Les plus gros bateaux sont adaptés à des
                    personnes déjà expérimentées.
Pour l'apprentissage technique et bien sûr, le plaisir de
                  naviguer, et tout simplement une optimisation de l'usage des
                  voile, il est important de disposer d'un bon équipement de
                  pont: 
                
                  - grand chariot d'écoute à l'arrière, qui permet un réglage
                    direct de l'ouverture de la grand voile (ceux sur le roof
                    sont peu opérant, donc pas utilisés). 
- Equipement de pont adapté: suffisamment de winchs et
                    bloqueurs, 
- au moins deux voiles d'avant, qui peuvent être envoyées
                    facilement
- spi, tangon en carbone de préférence pour la sécurité et
                    le plaisir des maneouvres.
On s'aperçoit que les bateaux actuels, typés "croisière" sont
                  très pauvres en équipement de pont, et ces équipements sont
                  sous dimensionnés (taille des winchs notamment) la tendance
                  est à la simplification! c'est moins cher et ça paraît plus
                  simple, mais c'est beaucoup moins bien!
                Le tirant d'eau du bateau (la profondeur de la quille): Les
                  tirant d'eau importants permettent à la fois de disposer d'un
                  bateau ne nécessitant pas trop de poids dans la quille pour
                  tenir la surface de voile, et qui dispose d'une surface
                  anti-dérive importante pour navigue efficacement au près
                  (remonter au vent). On constate aussi, au mouillage que les
                  grands tirant d'eau roulent moins que les petits. 1,8m , c'est
                  un petit tirant d'eau. 2,4 m c'est un grand tirant d'eau!
                2 ou 3 cabines? Taranta et Orion sont des versions 2 cabines:
                  Elles sont donc très spacieuses et les bateaux disposent d'un
                  grand coffre de rangement.
                Grace O'Malley est une version 3 cabines. Les 3 cabines sont
                  donc moins spacieuses et le bateau ne dispose pas de grand
                  coffre... Pour certains projets, location en équipage assez
                  nombreux ou pour certaines configurations, cela a aussi un
                  avantage. 
                L'intérêt de bateaux performants...
                Quel est l'intérêt d'avoir un bateau performant dans le "petit
                    temps"? L'intérêt est donc, surtout de naviguer à la
                  voile et non au moteur! Pour naviguer à la voile dans le petit
                  temps, il faut de grandes voiles et une carène qui ne traîne
                  pas trop d'eau. Les carènes larges et plates, ont de mauvaises
                  performances dans le petit temps. Le poids est un facteur
                  défavorable sur les carènes larges. Il l'est peu sur une
                  carène ronde et étroite  
                 Quel est l'intérêt d'avoir un bateau performant "au
                    près"? Cette capacité est un peu contre nature pour des
                  voiliers, mais cette capacité donne une sécurité (capacité à
                  rejoindre un "refuge", situé au vent,) plus de liberté (on
                  peut aller où on veut) et un confort supplémentaire (on
                  navigue à la voile et pas au moteur) considérables.  Les
                  bateaux peu efficaces au près naviguent donc, moteur en route,
                  contre le vent et les vagues (ça tape!)  et le plus
                  souvent la Grand voile fasseyante!
                Sur des bords au delà de 50° du vent et au delà de 10 nds de
                  vent, les différences de performance entre les bons bateaux et
                  les "caravanes/bateau " est moins sensible.
                
                Pour voir plus clair
                  dans les différents types de monocoques ?
                Les voiliers de type
                    "croisière": 
                  
                Ex: "Bavaria Cruiser"
                  ou "Jeanneau Sun Odyssee", "Bénéteau Océanis"...
                Nous
                  nous interrogeons sur les promesses des chantiers et vous
                  livrons ces interrogations. Le but de ce paragraphe est de
                  développer un regard critique sur les bateaux et leurs
                  équipements et peut-être de se poser les bonnes questions ou
                  de les poser à un vendeur sur un salon nautique, dans une
                  concession ou à un particulier... mais aussi de choisir un
                  bateau de location en connaissance de cause.
                Ce que
                  nous constatons: Nos bateaux, construits en 2004, sont
                  toujours nettement plus performants (et surtout, nous faisons
                  beaucoup moins de moteur!) que les bateaux de taille
                  équivalente ou plus grands, récents des grands chantiers. 
                Hélas,
                  les gammes "course-croisière" ont disparu des gammes des
                  constructeurs... c'est un peu comme si les voiture de type
                  "break sportifs" n'étaient plus proposées dans l'automobile et
                  qu'il ne restait plus que les SUV (véhicules non-optimisés
                  pour leur mission sur la route...) 
                
                Voici
                  donc les caractéristiques, équipements et les évolutions qui
                  nous rendent dubitatifs:
                Certains
                  chantiers mettent depuis les années 2010,  de plus en
                  plus l'accent sur l'image véhiculée par le bateau. Il s'agit
                  de ressembler le plus possible à des bateaux de course (Les
                  "Imoca", classe des bateaux du Vendée Globe notamment). Ainsi
                  les bateaux se sont élargis de l'arrière, arborent des
                  bouchains vifs (angle dans la coque) et maintenant,
                  s'élargissent aussi à l'étrave avec parfois même des bouchins
                  aussi devant. Ces évolutions qui viennent plus ou moins de la
                  course au large est elle pertinente pour les voiliers de
                  croisière? 
                Pour
                  gagner de la place à l'intérieur, c'est sûr!
                Pour
                  aider à caler le bateau à la gîte, oui aussi probablement.
                
                Mais
                  le problème des bateaux de croisière est que les matériaux
                    de construction, les surfaces de voile, et le poids
                    transporté n'ont rien à voir avec ceux du monde de la
                  course! 
                  
                Faire
                  des bateaux larges et lourds est une mauvaise idée pour ce qui
                  est des performances et de la sécurité des bateaux! En
                  revanche, pour loger un nombre important de personnes et pour
                  prendre l'apéro, a priori, ce type de bateau est bien adapté.
                La
                  presse nautique teste des bateaux vides, avec des carènes bien
                  préparées et des voiles et des équipements de pont au top. Les
                  résultats de leurs tests paraissent souvent corrects. Hors,
                  les carènes larges de l'arrière supportent mal le poids et les
                  performances se dégradent très vite. Et comme ces bateaux ont
                  une grande surface mouillée, dès que la carène est un peu
                  sale, ça freine beaucoup! 
                Les
                  formes larges devant, fendent l'eau moins bien et freinent le
                  bateau lorsqu'elles buttent dans les vagues où sont immergées.
                  Leur bénéfice est une fois de plus dans la brise aux allures
                  portantes.  L'idée selon laquelle le nez du bateau serait
                  au dessus de l'eau est clairement une illusion d'optique
                  visible qu'au port. 
                
                D'après
                  les architetects et les chantiers, la "puissance (stabilité)"
                  que donne ce type de carène permet de mieux appuyer le bateau
                  et donc de tenir plus de toile. Dans certaines conditions, il
                  y a peut être un gain de performances.  Mais c'est au
                  préjudice des performances dans le petit temps et au près
                  (surtout avec du clapot). On voit donc beaucoup trop de
                  voilier au moteur... Pendant que nous savourons le plaisir de
                  glisser à la voile, dans le petit temps ou bien le plaisir de
                  remonter efficacement le vent!
                Les
                  bavaria "match" sont des bateaux assez peu connus, mais qui
                  jouissent cependant d'une forte cote d'amour auprès de leurs
                  propriétaires, et qui entre temps ont fait leur réputation
                  auprès des connaisseurs. Les vitesses moyennes relevées en
                  régate montrent qu'ils font toujours partie des bateaux les
                  plus performants à taille équivalente, même parmi les vrais
                  course-croisière (voir le guide annuel HN Osiris de
                    la FFV) ! Ils n'ont rien à envier en performances aux
                  chantiers les plus prestigieux, et références en matière de
                  course-croisière ("J", X-Yachts, Grand Soleil, Dehler,
                  Bénéteau First, Jeanneau Sunfast)! Et surtout, avec ces
                  bateaux, nous vivons à plein les plaisirs de la croisière:
                  sensation de glisse, sensation de bien-être sur l'eau, niveau
                  sonore et bruits agréables... et bien sûr, sécurité! 
                Voici
                      le lien vers le guide Osiris. En pages 26 et suivantes,
                      sont indiquées les vitesses moyennes relevées en régate.
                      Il permet donc de comparer les vitesses de nos bavaria
                      match à celles de tous leurs concurrents "sérieux". 
                    
                Etonnament,
                      on ne retrouve les performances que d'un seul Oceanis (le
                      411 - fin des années 90) et seulement les anciennes
                      générations de "Sun", jusqu'au début 2000... Cela renforce
                      encore le doute sur l'évolution des bateaux de croisière,
                      depuis le milieu des années 2000, malgré les déclarations
                      des chantiers et des architects.  
                    
                https://issuu.com/ffvoile/docs/ffv_osiris2019_g_n_ral_basdef
                Dans
                          ce guide, les vitesses moyennes relevées en régate y
                          sont répertoriées. 
                      
                Les équipements en voile: 
                Les génois sur enrouleur
                
                Tous
                  les voiliers  type "croisière" en sont équipés. Pourtant,
                  nous n'utilisons pas d'enrouleur de voile d'avant sur nos
                  bateaux. Pourquoi?  
                Les
                  génois sur enrouleur sont des compromis (sauf si on a 2
                  enrouleurs ou bien un étai largable): Les génois sur enrouleur
                  doivent être sous dimensionnés en surface et surdimensionnés
                  en grammage (épaisseur de tissus), pour résister quand le vent
                  monte. Ils ont donc un déficit de performance dans le "petit
                  temps"... (donc moteur!). Ensuite, au delà de 20 nds, roulés
                  partiellement, il est difficile qu'ils puissent garder un
                  forme correcte. Si le bateau navigue au près, avec 25 nds de
                  vent apparent, cela devient très compliqué, le bateau gîte,
                  (une poche se forme dans le reste de voile et le centre de
                  poussée vélique est très haut), sans avancer. Avec 30 nds de
                  vent ou plus, un génois sur enrouleur n'est plus du tout
                  adapté.  
                L'enroulement
                  et le déroulement des génois sur enrouleur sont des moments
                  sensibles, si c'est mal fait, le bout risque de surpatter dans
                  le tambour et donc de se coincer. La bosse d'enrouleur, peut
                  aussi le cas échéant sauter du coinceur, alors qu'il est
                  enroulé partiellement et ainsi se dérouler brutalement,
                  complètement par grand vent. 
                Un
                  enrouleur qui bloque dans du vent fort, cela conduit souvent à
                  la destruction de la voile. Et une voile qui fasseye, c'est
                  tout simplement dangereux pour l'équipage: les écoutes
                  claquent violemment et s'enmèlent. Sur un bateau, un problème
                  peut vite en engendre un autre!
                Une
                  trinquette sur étai largable en plus du génois sur enrouleur?
                  Pourquoi pas! Nous avons vu pour la première fois sur un
                  bavaria 42 cruiser (très bien équipé) un système qui
                  paraissait pertinent: Un était largable (textile) et la voile
                  directement endraillée sur cet étai largable et bien protégée
                  dans un sac de  pont, cela paraît une très bonne
                  solution. Il n'y a alors pas de compromis à faire sur la
                  taille du génois et on a une deuxième voile directement
                  accessible. S'il est fastidieux, voir dangereux de mettre en
                  place un étai largable en mer (en raison notamment du poids de
                  l'était et du système d'attache) + sa trinquette, autant se
                  passer d'enrouleur ! 
                Bon à savoir... les
                  génois sur enrouleurs durent nettement moins longtemps que des
                  voiles sans enrouleur! En effet, ils sont souvent maltraités
                  en navigation, restent à poste drisse étarquée ainsi que
                  pendant les tempêtes... si un génois est insuffisamment serré
                  ou s'il se déroule partiellement, il peut subir de gros
                  dommages (voire destruction complète) ! En navigation, dans du
                  vent fort, ils ne peuvent pas être réglés correctement et ils
                  souffrent!
                Vendus
                  comme la panacée, jusqu'il y a peu de temps, ils laissent donc
                  progressivement la place aux focs auto-vireurs, en raison de
                  leur mauvaise adaptation au vent soutenu. Un foc auto-vireur
                  n'est pas très loin du solent. C'est une voile de taille
                  modeste, avec la même hauteur qu'un génois mais qui n'est pas
                  lattée (ou avec des lattes parallèles au guindant). Cette
                  voile est sans doute bien adaptée entre une bonne douzaine de
                  nds et 25 nds. Il faut donc combler le trou en dessous... d'où
                  la vente de voiles de petit temps sur enmagasiners, à mettre
                  en places elles aussi... Pas bête l'industrie! 
                Les focs autovireurs:
                les
                  focs auto-vireurs se généralisent en 1ère monte. Le génois
                  (sur enrouleur) est en option! Idem pour les GV qui, de série,
                  de plus en plus sont sur enrouleur. Les GV classiques
                  deviennent des options!
                Avantages:
                
                  - Simplicité d'utilisation, une seule écoute
- Plage d'utilisation améliorée dans les vents soutenus
Inconvénients:
                
                
                  - Petite surface de voile, équivalente à un solent de taille
                    moyenne. Toute la plage avant ne peut être utilisée car il
                    faut encore de la place en avant du mât pour y installer le
                    rail d'écoute.
- Risque de se prendre les pieds dans e rail d'écoute
Interrogation sur la nature de certains "voiliers"...
                
                  - Vendre volontairement des bateaux sous-toilés (foc
                    auto-vireur + GV sur enrouleur) ...   le bateau devient
                    potentiellement "Voilier" à partir de 12 nds de vent? Et
                    tout cela avec des carènes qui ont une grande surface
                    mouillée ... mais un design de bateaux de course!... 
- Certains modèles ne sont équipés que d'un seul winch.
                    Faire de la voile avec un seul winch? Est-ce encore un
                    voilier ? ou plutôt un "bateau apéro", déguisé en voilier et
                    qui fera donc rarement de la voile.
- Ou bien, est-ce simplement pour ensuite vendre des
                    équipements, par exemple un code 0, en plus pour les petits
                    airs, qui seront beaucoup plus difficiles à gérer en raison
                    de leur surface importante (et des risques plus importants?)
                  
- Vendre des systèmes qui poseront problème un jour ou
                    l'autre, avec de la destruction de voiles ou un problème
                    grave de sécurité?   
Les Grand-voiles sur
                    enrouleur
                Un jour ou l'autre, ça coince, avec des conséquences
                  potentiellement graves, en termes de coût et de sécurité. Les
                  performances étant nettement en retrait par rapport aux GV
                  lattées classiques, les voiles sont de plus en plus équipées
                  de lattes verticales complètes (rajout de poids dans la
                  voile). Gréer et dégréer ces voiles est une affaire de
                  spécialiste et demande plusieurs heures! 
                Le petit confort supplémentaire, quand tout va bien, ne
                  compense pas du tout les pertes de performance et les risques
                  considérables pris avec ce système.  
                Le marketing de la facilité peut avoir de lourdes
                  conséquences!
                La suppression du
                    pataras sur certains bateaux 
                Afin
                  de pouvoir simplifier les grééments, dégager le pont  ou/
                  et de mettre une voile à corne sur certains bateaux,  le
                  pataras a été supprimé. 
                La
                  conséquence est que les barres de flèche doivent être beaucoup
                  plus angulées (à 30°) et longues. La GV ne peut donc plus être
                  largement débordée et il n'y a donc plus de réglage de la
                  tension de l'étai, ni de l'ouverture de la chute de la GV par
                  le pataras.  Ce type de gréement est adapté aux bateaux
                  rapides prenant le parti de tirer des bords plutôt que de
                  naviguer vent arrière. Les tensions dans les galhaubans (les
                  grands haubans verticaux), doit être très importante afin que
                  l'étai reste suffisamment tendu. Il est alors impératif que la
                  structure du bateau soit conçue pour résister à ces tensions.
                
                Il
                  existe, sur certains bateaux, Pogo 36, notamment un gréement,
                  sans pataras avec 1 seul étage de barre de flèche, ceci afin
                  de gagner du poids en hauteur, par la suppression d'une barre
                  de flèche ! La suppression du pataras implique alors de
                  naviguer obligatoirement sous trinquette (étai de
                  trinquette structurant) lorsque l'on prend 2ris dans la GV. En
                  effet, aux allures portantes, un spi/gennaker ou un génois va
                  tirer sur le haut du mât. C'est alors la GV qui contribue à
                  tenir le haut du mât, lorsqu'elle est haute, via la tension de
                  cunningham, les réglages de hâle-bas et d'écoute de GV. La
                  combinaison spi/ Gennaker ou génois et 2 ris dans la GV est
                  interdite sans l'étai de trinquette! Celui-ci empêche en effet
                  que le mât se cintre à l'envers et se casse.  En cas de
                  rupture de la drisse de GV, la GV n'assure plus cette fonction
                  structurante.  
                Cela
                  est-il un progrès?
                Une
                  grand voile à corne, c'est "sexy" et ça fait de la surface de
                  voile en plus en hauteur. Mais les inconvénients d'une voile à
                  corne sont: 
                
                  - Envoi plus compliqué et plus difficile en raison d'un
                    poids plus important et de la latte angulée tenant la corne.
- rangement plus compliqué
- barres de flèches très poussantes/angulées (30°) et grande
                    tension de hauban nécessaires. Pas de possibilité de
                    déborder très largement sa GV et risque pour le
                    vieillissement du bateau si la conception est insuffisamment
                    solide.
- Nécessité éventuelle de rajouter un étai de trinquette
                    pour préserver le mât avec 2 prises de ris, selon les
                    préconisations de l'architecte. 
- Risque de casse de mât accru
Cette solution technique ne semble pas devoir s'imposer sur
                  l'ensemble des voiliers et encore moins sur les voiliers
                  course-croisière de référence. 
                
                Nous utilisons des profils de
                    régate avec double gorge (permettant de faire des
                    changements de voile, "voile dans voile"), ou bien des
                    voiles sur mousqueton, classique. C'est simple, performant
                    et fiable. L'éventuel petit travail supplémentaire est plus
                    que récompensé par le plaisir nettement plus important et la
                    sécurité que nous en retirons! 
                Les voiles de portant:
                        Les gennakers,  spis asymétriques, code D
                Le spi
                  asymétrique, s'était déjà largement imposé face au "classique"
                  symétrique... Le tangon fait peur... Pourtant, avec un peu de
                  formation, et de préférence un tangon en carbone, le bénéfice,
                  sur les bateaux à déplacement (lourds), est considérable!
                Mais
                  même le spi asymétrique, c'est visiblement encore trop
                  compliqué, puisque l'on en voit de moins en moins et de plus
                  en plus de code 0 (type génois très léger de surface
                  importante), Gennaker (voile de surface importante qui arbore
                  des couleurs de spi mais qui n'a ni rond de guindant, ni rond
                  de chute) et code D (voile droite au guindant, comme le
                  gennaker mais avec un rond de chute). Ces voiles sont toutes
                  équipées d'enmagasineurs (système d'enrouleur). Tous les
                  systèmes à enrouleur sont vendus comme des systèmes simples à
                  utiliser. C'est vrai, mais nous constatons aussi qu'ils
                  n'autorisent pas plus l'incompétence et ne préservent pas des
                  incidents. Même en course au large, il y a régulièrement de la
                  casse sur les galettes en bas ou les émérillons, en haut.
                Un
                  bateau sous spi symétrique
                    a une très grande plage d'utilisation et le bateau
                  est beaucoup plus facile à barrer sans que le spi dévente,
                  claque et permet, bien sûr, de bien descendre sous le vent! En
                  Bretagne avec la plupart des côtes orientées plus ou moins
                  Est/ Ouest et des vents en moyenne de l'Ouest ou du Nord Est,
                  le spi symétrique est au portant, le plus souvent, la bonne
                  voile! 
                Visiblement,
                  les voileries ont vendu beaucoup de ces équipements cette
                  année (code 0/ gennaker, code D). Ces équipements vendus pour
                  simplifier la vie, demandent la plupart du temps de manoeuvrer
                  beaucoup plus qu'avec un spi symétrique (lorsqu'on descend
                  sous le vent), et demandent beaucoup d'attention à la barre.
                Les
                  spis asymétriques, sont pertinents et performants sur des
                  carènes légères et rapides, (voiliers de course / régate
                  légers) et ne sont donc pas bien adaptés aux bateaux "à
                  déplacement", c'est à dire lourds pour descendre sous le vent.
                  Les comparaisons entre nos bateaux permettent aussi de
                  constater qu'il faut une surface de voile beaucoup plus
                  importante avec un asymétrique qu'avec un spi symétrique. Il y
                  a cependant, bien sûr des conditions météos ou la bonne voile,
                  c'est le spi asymétrique!  
                Chaussettes à spi
                Ca peut
                  très bien marcher!
                Mais
                  comme toutes les aides techniques, ci-dessus, elles peuvent
                  être bien utiles (ou confortables) mais elles demandent à être
                  utilisées avec compétence. Nous avons aussi constaté que ces
                  équipements ne permettent pas de gagner du temps, par rapport
                  aux techniques d'envoi ou d'affalage de spi. 
                
                Notre concept de voiles
                      dans notre école de croisière  : 
                    
                Un solent maxi arisable (de
                    qualité!) et un grand génois. Avec ces 2 voiles, nous
                    couvrons toutes les forces de vent de 4 à 35 nds. Sur une
                    saison, en fonction des bateaux de la flottille, le nombre
                    d'utilisations du génois ou du solent est globablement
                    identique.
                 
                Au portant, nous utilisons la
                    plupart du temps des spis symétriques avec des tangons
                    carbone. Nous disposons aussi de spis asymétriques, qui sont
                    parfois intéressants mais dont la plage d'utilisation est
                    nettement plus étroite. En revanche, les empannages sous spi
                    asymétrique, c'est aussi très intéressant et esthétique
                    (quand c'est réussi)! 
                Les "double barre":
                Les "double barre" ont gagné même les unités de moins de 35
                  pieds.
                Avantages
                    : 
                
                  - C'est "chic", 
- ça libère un accès sans détour à la plate-forme de bain et
                  
- ça peut présenter un intérêt sur les bateaux très
                    larges.  
Inconvénients: 
                  
                
                  - Une double barre implique un système un système
                    hydraulique ou un système par câble plus complexe. Le
                    système hydraulique présente des avantages en termes de
                    place et de puissance mais aussi l'inconvénient majeur de ne
                    pas de donner de retour au barreur. Il n'y a donc plus de
                    plaisir à barrer.
- L'inconvénient de petites barres à roue sur système
                    poulie/câble est de devoir disposer d'une démultiplication
                    importante et donc d'être très indirecte   
- Une autre conséquence majeure est le plaisir à barrer:
                    plus la barre est petite, plus il faut une démultiplication
                    importante (petit bras de levier). C'est alors difficile de
                    barrer "à la vague", et c'est dommage  car c'est
                    pourtant une grande source de plaisir, de confort et de
                    performance sur un bateau. Ce qui est très bien pour un
                    pilote automatique, est beaucoup moins agréable pour un
                    barreur!
- Par ailleurs sur les petites unités qui veulent jouer aux
                    grandes, les parties techniques aux extrémités des bateaux
                    sont très réduites (pour optimiser l'espace habitable) et
                    disposent de peu de place... Le secteur de barre du bateau
                    convoité est il "accessible" pour visite et entretien?
Un système à 2 barres franches ne présente pas d'inconvénient
                  technique. Il pésente simplement l'inconvénient de confort. Il
                  faut barrer, la tête tournée, donc désaxée... cela peut être
                  fatiguant!
                
                Avec seulement un demi tour
                    de chaque côté, les bavaria match ont une conduite douce,
                    précise et efficace! 
                  
                2 safrans: La mode est au bi-safran. 
                Un
                    ou deux safrans?
                 Avantages
                    des bi-safan: Sur les bateaux au "cul" large, un
                  bi-safran permet de réduire la taille du safran pour la même
                  efficacité (le safran travaille avec un meilleur angle à la
                  gîte), et donc de réduire le tirant d'eau du safran. Dans
                  certains cas (dériveurs), ils servent même d'appui au bateau,
                  lorsqu'il assèche. Un mono-safran, sur un bateau large et gîté
                  risque de brasser de l'air, et potentiellement de "caviter" 
                Inconvénients:
                
                
                  - Un bi-safran a pour inconvénient de "ramasser" encore 2 à
                    3 fois plus d'algues, voire d'être percuté par des objets
                    flottants. Un mono-safran est protégé par la quille. 
- Des mécanismes en plus, l'alignement des safrans, bref des
                    soucis en plus!
- L'autre GROS inconvénient est pour les manoeuvres
                    de port, car le flux de l'hélice ne porte pas sur les
                    safrans. Les appuis sur garde sous le vent ou départ sur
                    garde au vent du ponton fonctionnent très mal!!! Ne pas
                    oublier d'aborder le sujet lors de l'acquisition ou la
                    location d'un bateau!... une conjugaison avec propulseur
                    d'étrave et un bon apprentissage permet de résoudre les
                    difficultés.
Est-ce
                  que le bi-safran apporte un bénéfice en navigation? 
                  visiblement, cela se discute, selon les bateaux.
                Nos bavaria match sont
                    équipés de mono-safrans, performants et fiables.
                Les
                  propulseurs d'étrave (à la mode eux aussi!)
                Il est
                  surprenant de voir chaque année, de plus en plus de bateaux,
                  rentrer dans les ports, équipés de propulseurs d'étrave. Cet
                  équipement qui s'entend très (très) bien, permet parfois de
                  s'annoncer et de dire "attention, protégez votre bateau!" 
                Avantages:
                
                
                  - Théoriquement, on peut faire certaines choses
                    intéressantes avec un propulseur mais on constate que les
                    usagers ne connaissent pas les apports positifs du
                    propulseur.
- Sur les bi-safrans, dériveurs ou gros bateaux, vraiment
                    pas à l'aise dans les ports, ça peut aider. Il suffit donc
                    de se fabriquer un problème pour pouvoir vendre un
                    équipement qui permet de le résoudre en partie!
- épater la galerie avec un bateau qui tourne sur place un
                    jour sans vent
Inconvénients
                    : 
                
                  - L'usage du propulseur met en oeuvre une commande de plus,
                    sauf à ne pas utiliser sa barre. Pour nos cerveaux, cela
                    fait donc un paramètre de plus à gérer. 
- Les manoeuvres ne sont plus réfléchies et conçues. On
                    imagine que le propulseur permettra de "bricoler" la
                    manoeuvre. En effet, les propulseurs d'étrave sont souvent
                    utilisés sans aucune raison et perturbent la manoeuvre plus
                    qu'ils ne la facilitent. 
- Ces équipements sont bien entendu aussi appelés à tomber
                    en panne! Par ailleurs, les propulseurs implantés dans des
                    tubes transversaux dans les étraves actuelles, (peu
                    enfoncées dans l'eau) sont inefficaces dès qu'il y
                    a du vent!
- L'usage systématique du propulseur enlève de la compétence
                    à l'usager... et lorsque celui ci tombe en panne, c'est très
                    compliqué!
- Ils consomment une énergie considérable! attention aux
                    batteries et au risque de griller le fusible de protection
                    de l'installation électrique.  
                  Bien entendu,
                    ces commentaires sont le fruit de ce que nous observons dans
                    les ports. Nous avons l'impression 
                
Sur Perseus, 12,5 m, nous
                      n'éprouvons jamais le besoin d'un propulseur d'étrave! 
                Nous
                  proposons des stages de manoeuvres de port qui coûtent
                  beaucoup moins cher que cet équipement, qui ne préserve pas du
                  tout des manoeuvres ratées (pas de garantie non plus sur les
                  stages de manoeuvre de port) .
                Le plan de pont des cruisers. 
                Les
                  bateaux "cruiser" ont une organisation du pont visant à
                  dégager le cockpit au maximum, mais aussi avec un roof très
                  large (le toit de la cabine) et donc des 'passavants" étroits
                  et d'où la difficulté pour circuler sur le pont pour aller au
                  mât, devant, avec en général des haubans en travers du chemin,
                  qui demandent donc une importante contorsion!.
                Sur de
                  nombreux bateaux, il n'y a qu'une paire de winchs pour le
                  génois et la GV, avec des bloqueurs, à utiliser
                  alternativement... c'est sûr, ça coûte moins cher! Mais pour
                  les manoeuvres, notamment, les empannages, il faut bien
                  réfléchir à l'ordre on fait les choses, et bien évidemment, ce
                  type d'organisation ne va ni dans le sens de la sécurité, ni
                  de la préservation des voiles (fasseyement) ni dans le sens de
                  l'efficacité. Cela explique peut être en partie pourquoi on ne
                  voit pas de bateaux équipés de la sorte en régate.
                Le spray hood (capote). 
                Une
                  capote, peut apporter à certains moments davantage de confort.
                  Il y a cependant 2 problèmes majeurs avec les capotes : 
                
                  - Plus elles vieillissent et moins on voit à travers. 
                    La pluie a aussi un effet similaire. Les capotes devraient
                    être repliées en arrivant au port. 
- Elles sont aussi une barrière sonore et limitent donc la
                    communication entre la barre et l'équipier qui amarre le
                    bateau. Elles rajoutent donc encore une difficulté pour les
                    manoeuvres de port (déjà réputées pas simples) 
Les lazy bag:
                Pratiques
                  à l'affalage, ils le sont souvent moins au hissage et pour les
                  réglages de la GV. Sur un plan esthétique, on préfère aussi
                  sans. Même sur Perseus et sa bôme de 6 M de long, on gère
                  sans, sans difficulté particulière.Du moment que le guindant
                  est tenu par des coulisseaux ou des chariots, on peut très
                  bien se passer de lazy bag. Une astuce peut être de reprendre
                  ses ris si le bas de la voile est difficile à plier.
                En
                  synthèse de tous ces éléments: L'industrie a énormément de
                  choses à vendre avec l'argument que pour les utiliser, c'est
                  plus simple et il n'y a pas besoin de beaucoup de compétence.
                  Hors on se rend vite compte que pour que ça se passe bien avec
                  tous ces accessoires, il faut de la compétence... bref, autant
                  savoir faire du bateau et naviguer sur des jolis bateaux
                  simples, qui filent avec le vent!!  
                Les
                  principes qui ont longtemps guidé la techique "la
                    perfection, c'est quand on ne peut plus simplifier" ou
                  bien "en mer, sur un bateau plus c'est simple, mieux ça
                    marche", semblent avoir bien quitté le monde du
                  nautisme. 
                Les
                  questions de sécurité sur les "cruisers"
                Les
                  intérieurs de bateaux ont beaucoup grandit. Cela signifie que
                  les distances entre les éléments du bateau ont augmenté.
                  Automatiquement, on est moins bien calé, aussi bien à
                  l'intérieur qu'à l'extérieur sous le pont de ces bateaux. Par
                  ailleurs, pour des raisons qui appartiennent aux chantiers,
                  les fargues et mains courantes qui devraient permettre de se
                  tenir ont largement disparu... Se déplacer dans un bateau au
                  près avec des vagues, du vent, sans pouvoir bien se caler et
                  se tenir est tout simplement dangereux. 
                Le but
                  de ces carènes "puissantes" est aussi de limiter le poids de
                  la quille. Très bien, mais on constate que ces bateaux sont
                  malgré tout, lourds, cela signifie donc que le centre de
                  gravité est relativement haut. Que se passe -t'il si le bateau
                  chavire, suite à une déferlante? Un bateau large avec peu de
                  poids dans la quille? Il a de bonnes chances de rester à
                  l'envers!  
                La
                  hauteur de la bôme: sur de nombreux bateaux, la bôme est trop
                  haute et ne permet pas de fermer le lazy bag sans faire
                  d’acrobatie. Sur certains bateaux, il faut même monter sur un
                  arceau pour accéder à l'arrière de la bôme. Il est intéressant
                  de voir que sur le dernier Sun Odyssey 410, il s'agit d'un
                  argument de vente, la bôme a été abaissée et est accessible
                  partout.  Le progrès est-il de revenir à ce qui se
                  faisait avant?
                Donc,
                  sur de nombreux bateaux, soit on fait des acrobaties pour
                  fermer le lazy jack, soit on le laisse ouvert, sans protéger
                  les voiles...
                On a l'impression que l'industrie, à force de pousser
                  certaines logiques de "facilité" pour les utilisateurs,
                  propose des bateaux et des équipements, très peu performants
                  (dans le petit temps et au près), qui peuvent causer des
                  problèmes de sécurité ou au moins ont un coût d'achat et
                  d'utilisation très élevé.  
                
                Les voiliers de type
                    "course-croisière"  
                type
                  Bénéteau First, Jeanneau Sun Fast, Dehler, certains Dufour,
                  X-yachts, Bavaria match, Elan, Grand Soleil, et les bateaux de
                  régate ou sportifs, J, JPK, Pogo sont des bateaux qui
                  permettent de faire véritablement de la voile: plus de
                  plaisir et plus de sécurité!  
                Le gros
                  bénéfice de ces bateaux se situe essentiellement dans leurs
                  performances dans le petit temps et au près. Cela signifie
                  donc que le moteur est rarement en marche.  
                On
                  constate sur les terre pleins, que les profils (quille,
                  safran) des course-croisière sont nettement plus affinés que
                  ceux des "cruiser". Le soin apporté est bien entendu au
                  bénéfice de la performance, du plaisir à la barre et du
                  contrôle du bateau.
                Autre
                  grande qualité des course-croisière, en particulier des
                  bavaria 38 match, ces bateaux ne semblent pas perdre en
                  performance en "charge". Cela signifie que l'architecte qui a
                  dessiné le bateau a bien pris en compte un poids final
                  d'utilisation. Bravo à lui pour ce remarquable travail!
                Alors que
                  le "course-croisière" peut paraître comme le bateau idéal
                  (performances, confort, sécurité, fiabilité ), il a disparu de
                  l'offre des chantiers généralistes. La génération de First 30/
                  35 /40 de la fin des années 2000 de chez Bénéteau a été
                  supprimée. Les bavaria "match" n'ont existé que 3 ans dans la
                  gamme bavaria. Les Sun Fast de Jeanneau sont devenus des
                  bateaux de régate pure. L'industrie fait des choix, en
                  fonction des perspectives de rentabilité (nombre d'unités
                  vendues du même modèle). Un futur First 36 est en préparation.
                  Il sera a priori très typé "performances" (sans confort à
                  l'intérieur).  
                Il reste
                  des course-croisière dans les chantiers X-Yachts, Grand Soleil
                  et Dehler. 
                En termes
                  de performance,  les course-croisière sont plus proches
                  des bateaux de régate pure, que des bateaux typés "croisière".
                    
                Les monocoques de régate
                  : Chantiers "Archambault, JPK, J", Pogo, sont des bateaux très
                  bien équipés sur le plan technique, mais sans technologie
                  compliquée. Les intérieurs sont très dépouillés... Ils sont
                  très souvent en "bi-safran". Ces bateaux jouent la carte de la
                  légèreté et peuvent se permettre d'adopter des formes plus
                  plates et larges permettant un meilleur départ au planning, et
                  donc des vitesses de pointes élevées au reaching (travers,
                  largue). Leur gain de performances par rapport aux
                  courses-croisières se fait donc aux allures ouvertes avec de
                  la brise et non au près ou dans le petit temps, où ils sont
                  souvent moins à l'aise que les course-croisière.
                Les
                    voiliers de course: Ces voiliers n'offrent
                  pratiquement aucun confort (coque vide) et selon le type de
                  bateau, très  complexes dans leur fonctionnement : quille
                  basculante, dérives, foils, mât basculant, ballasts.... Le
                  nombre des appendices dans l'eau (foils ou dérives) ,
                  multiplie par autant le risque de collision avec un objet ou
                  un animal marin. Les systèmes hydrauliques peuvent fuir (huile
                  dans les fonds! Miam!), et tous ces équipements occupent un
                  espace considérable à bord. Les vitesses atteintes peuvent
                  être très élevées et en conséquence, les impacts contre les
                  vagues, notamment sur des carènes très plates mettent à rude
                  épreuve les structures de ces bateaux, les gréements et bien
                  sûr les navigateurs. Ces bateaux, souvent en carbone, sont en
                  général très sonores et inconfortables (chocs durs). Ils font
                  beaucoup l’ascenseur et viennent toujours taper durement
                  l'eau. On passe donc de l'extase en vol à des chocs très durs.
                  Il n'est pas rare qu'un skipper soit  projeté lors d'un
                  enfournement et se blesse.   
                Dans des
                  belles conditions: 15 nds à 20 nds de vent, au portant et avec
                  une longue houle, ce sont en revanche des bateaux fabuleux,
                  grisants (comme les planche de funboard...) et les dernières
                  unités peuvent réaliser des moyennes de 23 nds avec 18 nds de
                  vent! Dans le gros temps, il semble plus prudent de rentrer
                  les foils! Un énorme atout de ces bateaux est de pouvoir se
                  placer par rapport aux systèmes météo, ils peuvent, le plus
                  souvent en effet être plus rapides que le déplacement des
                  systèmes météo!
                Les
                  performances de ces bateaux sont potentiellement très élevées
                  à certaines allures, mais identiques à celles des bons bateaux
                  de régate au louvoyage sous le vent ou au vent (VMG
                  identique). 
                Être
                  coureur au large est devenu un métier très technique, requiert
                  , une condition physique de sportif de haut niveau, de la
                  préparation mentale et une bonne équipe technique... et un bon
                  osthéo!
                
                  Bateau neuf/ récent ou plus ancien? 
                  les bateaux de type croisière ont très peu gagné (voire pas
                    du tout) en performances au fil des années . Ils ont gagné
                    en "volume" sous le pont. 
                  La question du choix d'un bateau se pose bien plus dans
                    l'adéquation entre les objectifs du navigateur et le
                    programme du bateau, que son âge. Par ailleurs, la qualité
                    de l'aménagement des bateaux a tendance à baisser. Depuis
                    une quinzaine d'années, l'usage de vrais et bons bois a
                    beaucoup diminué à l'intérieur au profit de placages
                    stratifiés qui vieillissent mal lorsqu'ils sont abîmés.
                  Les nouveaux bateaux, subissent les lois des modes
                    (clairement en opposition avec les lois de la physique et de
                    l'écologie), qui comme dans l'automobile (mode des SUV) ou
                    les vélos (mode des vélo "all Terrain" avec assistance
                    électrique), sont allés vers le plus "massif". On n'est plus
                    dans l'optimisation, de l'aérodynamisme (pour les voitures,
                    l'aérodynamique de certains SUV est celle des voitures des
                    années 70/début 80) ou de l'écoulement de l'eau pour les
                    bateaux. Cela a pour conséquence qu'il faut plus de
                    puissance qu'avant pour déplacer ces bateaux / voitures/
                    vélos. Cette évolution va à l'encontre d'une évolution vers
                    des moyens de transport ou de loisirs plus écologiques. Les
                    nouveaux bateaux de croisière ont donc surtout les défauts
                    de leurs qualités: grosse prise au vent, besoin d'un gros
                    moteur, et très peu à l'aise au près ou dans le petit temps.
                    Un début d'inversion de la tendance est il en train de se
                    produire? Les nouveaux Oceanis semblent aller dans la bonne
                    direction. 
                  Les nouveaux plans de pont vont vers toujours plus de
                    simplification: Il n'existe plus désormais que 1 winch (par
                    côté) pour l'écoute de grand voile et l'écoute de génois.
                    Cela implique de bloquer une écoute avec un bloqueur pour
                    pouvoir régler l'autre : dans certaines situations, pas de
                    réglage synchrone de génois et GV possible!. Ces bateaux
                    sont conçus pour que le skipper puisse tout faire depuis le
                    poste de barre. 
                  Bon à savoir: nombre
                    de bateaux des années 80 sont plus performants que des
                    bateaux actuels! certes il ne disposent pas d'un intérieur
                    type "appartement"! Le voilier "Surprise" d'archambault est
                    né dans les années 70... et est toujours une référence en
                    matière de performances. Le First 31.7, sur base de Figaro a
                    toujours de très bonnes performances . Par ailleurs, alors
                    que jusqu'au début des années 2000 la plupart des voiliers
                    étaient aptes au "voyage", ce n'est plus le cas aujourd'hui.
                    Les navigateurs qui voyagent réellement se tournent donc
                    souvent vers des bateaux plus anciens ou vers des bateaux
                    spécifiquement conçus pour le voyage ... mais encore
                    beaucoup plus chers!
                  La course à l'innovation, le marketing, le design,
                    cherchent à faire croire que les performances des bateaux
                    sont en continuelle progression. Ce discours est pour le
                    moins sujet à caution ... Ni au quotidien, ni en régate
                    (vitesses relevées) on remarque ces "progrès" sur les
                    bateaux de croisière... Mais bien sûr, cela peut changer, si
                    les grands chantiers se décident à faire un peu moins de
                    "marketing bateau apéro" et un peu plus de vrais bateaux. 
                  
                  Les
                    chantiers qui font des bateaux course-croisière réellement
                    performants ("J", X-Yachts, Dehler, Grand Soleil, Salona) ne
                    sont pas allés vers ces évolutions. On note que sur les bons
                    bateaux actuels, course croisière, l'arrière s'est élargi,
                    il n'en est pas forcément de même pour le ligne de
                    flottaison qui demeure relativement étroite derrière. 
                  Une
                    comparaison du Salona 380, bateau très récent montre que le
                    38 match est toujours compétitif sur un parcours comportant
                    toutes les allures. Au portant, un bateau moderne sera un
                    peu plus véloce et au près, le 38 match reste plus
                    performant. Nous ne voyons en tous cas, pour l'instant pas
                    de raison de passer sur un autre modèle
                  
                  La
                    voile croisière est elle une activité écologique? 
                  La planète ne va pas bien, on le sait. Vu de l'extérieur,
                    on peut percevoir la voile comme une activité, un mode de
                    vie et de déplacement  écologique. Ça pourrait l'être,
                    et pourtant, voici un oeil "critique" sur cette belle
                    activité que nous pratiquons.
                  Le comportement "d'éco-responsabilité" de l'usager, avec
                    notamment les gestes du quotidien sont importants et sont un
                    sujet "connu" .
                  Il est parfois douloureux d'assister dans les ports à de
                    très longues séances de nettoyage des bateaux avec produits
                    et eau courante (au bout d'un moment, nous intervenons, même
                    quand on n'est pas en période dite de "sécheresse"). Ces
                    comportements ne respectent pas l'environnement et donc les
                    futures générations. Un bateau n'a pas besoin de briller
                    dans tous ses recoins comme un bateau neuf! 
                  Les comportements individuels sont importants mais la
                    réflexion sur l'écologie de la voile est plus large.
                  
                  En approfondissant un peu le sujet différentes questions se
                    posent:
                  Impact écologique des voiliers de croisière
                  Comme on le constate sur l'eau au quotidien, beaucoup trop
                    de bateaux naviguent au moteur alors que les bons bateaux
                    peuvent  naviguer à la voile. Cela tient à la
                    conception des bateaux (voir la rubrique sur les bateaux de
                    croisière), leurs équipements et bien entendu la formation
                    /préoccupations de l'usager.  
                  Il n'existe pas encore de classification des bateaux, selon
                    leur véritable "navigabilité" à la voile, ni sur leur
                    éco-compatibilité intrinsèque. C'est sûrement complexe à
                    réaliser mais aiderait le futur acquéreur à faire des choix
                    éclairés! 
                  Un bateau a une partie d'impact environnemental "fixe" et
                    une autre "variable". 
                  Nos choix et nos gestes pour que la voile soit une
                    activité respectueuse de l'environnement. 
                  Le choix des bateaux et de leur équipement: 
                  Le polyester, c'est du pétrole. Pour faire un kg de
                    polyester, il faut 1,5 kg de pétrole (et donc quand, il y a
                    un incendie, ça brûle très bien!. 
                  Les coques des bateaux de plaisance sont composés de tissus
                    de fibre de verre  (origine "silice") et de résine
                    polyester. On peut partir sur un ratio de 1/3 de fibre de
                    verre et 2/3 de résine.  Sur une coque de 3 tonnes, il
                    faut donc 2 tonnes de résine, issue donc de 3 tonnes de
                    pétrole.
                  On obtient un matériaux non recyclable mais potentiellement
                    très durable! Déjà, beaucoup de bateaux ont 50 ans, et à
                    l'époque, le polyester n'était pas maîtrisé comme depuis
                    quelques décennies (avec notamment les questions
                    d'osmose).  
                  Avel, le Sun Légend de Denys a près de 40 ans et semble
                    aller parfaitement bien!
                  Un bateau qui aura correctement navigué toute sa vie, soit
                    5000 milles par an/ et donc 250 000 milles sur sa vie 
                    aura, pour la fabrication de sa coque consommé 12 g de
                    pétrole par mille parcouru (3 tonnes / 250 000). Si 5
                    personnes naviguent sur ce bateau, cela fait donc environ
                    2g  par mille et par personne. L'impact écologique
                    paraît donc modeste. 
                  Des solutions alternatives apparaissent, avec des fibres
                    naturelles et des résines recyclables. Ces solutions sont
                    déjà appliquées par de chantiers sur des bateaux de
                    croisière. Mais est-ce que ces améliorations vont vraiment
                    réduire l'impact écologique global?... ou bien vont conduire
                    à une réduction de la durée de vie des bateaux, et à
                    l'utilisation d'une grande quantité d'énergie pour recycler
                    les bateaux (et donc avec quelle source et quel bilan
                    global?).Des bateaux de série utilisant la résine Elium
                      d'Arkema, résine thermoplastique recyclable,
                    commencent à apparaitre. Le constructeur donne une garantie
                    de 7 ans sur la coque. Ce n'est pas beaucoup. On verra donc
                    dans le temps si le produit est véritablement pertinent sur
                    le plan écologique. 
                  Le problème n'est il pas d'avoir tout simplement un taux
                    d'usage trop faible des bateaux, sur l'ensemble de leur vie?
                    Et donc la production inutile de nouveaux bateaux?
                  Certains bateaux auront passé leur vie dans le port. Le
                    coût écologique ramené au mille parcouru est donc
                    considérable. Pour l'instant, les règlements des ports en
                    France ne contraignent pas à une pratique régulière.
                    Pourtant, faire naviguer davantage de bateaux existants
                    permettrait de produire moins de bateaux neufs. 
                  Il en
                    est de même pour l'antifouling. Un bateau qui sort peu aura
                    mis dans la nature des biocides pour pas grand chose, sans
                    que beaucoup d'être humains en profitent. Une utilisation
                    collective du bateau du bateau, permet de réduire le nombre
                    de bateaux nécessaires... 
                  L'usage
                    du moteur sur un voilier de croisière
                  Pour
                    éviter les problèmes de fiabilité en mer, un moteur doit
                    être bien entretenu et le moteur doit tourner régulièrement.
                  
                  Les
                    moteurs qui tournent beaucoup et à fond, comme on le voit
                    trop sur les bateaux de location, notamment face au vent,
                    conduisent à des rejets de CO2 importants et à une usure
                    plus grande du moteur + pannes/ casse du moteur. 
                  Cette
                    uilisation "bateau-moteur" avec un voilier, relève de la
                    co-responsabilité
                  
                    -  de l'usager, car il aura "méprisé" les éléments en
                      comptant sur son moteur pour aller contre le vent ou le
                      courant avec un bateau qui n'en a pas les capacités à la
                      voile, (en a-t'il aussi la compétence ?) 
- du loueur, qui ne propose qu'un équipement très basique
                      en voile, et éventuellement en mauvais état, qui ne permet
                      pas de faire du près ou de naviguer dans le petit temps et
                    
- celle du chantier, qui propose d'origine un bateau peu
                      fluide, sous toilé, ayant des faibles capacités au près ou
                      dans le petit temps. 
Certes, il en faut pour tous les goûts mais comme
                    l'industrie du tourisme, du bateau (comme de l'auto) a
                    surtout cherché à caresser le consommateur dans le sens du
                    poil depuis 15 ans, on arrive à un coût écologique global
                    qui aurait pu être bien moindre. Et si l'usager ne se régule
                    pas lui même, on peut arriver à des changements de
                    réglementations brutaux, à des fortes augmentations des
                    primes d'assurance ou tout simplement à la multiplication
                    des phénomènes météo extrêmes. 
                  L'antifouling: 
                  Un bateau sans antifouling, ou devenu inefficace, augmente
                    rapidement et considérablement sa résistance à l'avancement
                    (+ 30 à 80% selon une étude). En conséquence, il naviguera
                    beaucoup moins bien à la voile et le moteur sera beaucoup
                    plus en fonctionnement.
                  L'antifouling est souvent "biocide" et ne permet ainsi pas
                    le développement de la vie à sa surface. Des antifouling aux
                    propriétés antiadhésives, donc a priori plus écologiques
                    sont de bonnes solutions mais requièrent davantage
                    d'entretien (nettoyage régulier de la coque). Les biocides
                    utilisés pour les bateaux en France représentent 0,4% des
                    biocides utilisés au niveau national.
                  Naviguer avec une carène sale n'est en tous cas pas
                    écologique (consommation de carburant, usure prématurée du
                    moteur), et est potentiellement dangereux (perte de
                    performances et de manœuvrabilité).  
                  Comment
                    diminuer l'impact écologique de l'antifouling?
                  En ne
                    mettant que la qantité d'antifouling nécessaire (c'est une
                    question d'expérience). Sur nos bateaux, nous mettons 2
                    couches à la flottaison, ainsi que sur le safran et la
                    quille et une seule couche sur le reste de la carène. En
                    saison nous n'avons pas à nettoyer les coques et donc nous
                    ne dispersons pas d'antifouling dans l'eau. L'essentiel de
                    l'antifouling est donc enlevé sur la zone de carénage. 
                  En
                    utilisant des antifouling sans biocide (ex antifouling au
                    téflon ou au silicone), mais en étant conscient de
                    l'entretien régulier qu'ils requièrent: plonger une fois par
                    mois pour nettoyer la coque à l'éponge.   
                  L'impact environnemental des voiles: 
                  Lorsqu'une voile n'est pas utilisée, selon leur stockage,
                    elle s'abîme ou pas: La plupart des voiles subissent très
                    peu de vieillissement lorsqu'elles sont bien stockées.
                  Des
                    voiles qui restent à poste en hiver vont se détériorer très
                    vite, en raison des tempêtes, des agressions de l'humidité,
                    des rayons de lune et du soleil...
                  Au
                    port, mettre un taud de GV, ou fermer son lazy bag, préserve
                    de la dégradation liée soleil. En hiver, si le bateau ne
                    navigue pas, il faut tout mettre à l'abri.
                   Déterioration des voiles en
                      navigation: 
                  L'essentiel
                    de la dégradation d'une voile vient du fasseyement et 
                    pour certains matériaux, des UV. 
                  Les
                    principales sources de fasseyement sont des voiles mal
                    réglées (écoute/ point de tire / nerf de chute), des
                    manoeuvres mal réalisées ou durant trop longtemps (prises de
                    ris  notamment), enroulement de voiles... ou des voiles
                    utilisées en dehors de la plage d'utilisation prévue par la
                    voilerie.
                  Nous
                    sommes toujours choqués, meurtris lorsque nous voyons des
                    bateaux (probablement de location), naviguer contre le vent
                    (parfois soutenu) au moteur, GV hissée. La dégradation de la
                    voile est extrêmement rapide. 
                  Dès
                    qu'il y a un peu de vent, la chute des GV sur enrouleur
                    fasseye quasiment en permanence.
                  Il en
                    est de même pour les génois sur enrouleur, dans du vent
                    soutenu.
                  Le
                    soleil est aussi une source de vieillissement accéléré. Nous
                    sommes aussi choqués lorsque des voiles ne sont pas
                    protégées, en  pleine journée, dans les ports. Lorsque
                    la hauteur de la bôme ne permet pas de fermer facilement son
                    sac zippé (lazy bag), il y a des questions à se poser sur la
                    conscience écologique du chantier qui propose ce bateau. Sur
                    les derniers Oceanis, (qui vont dans le bon sens!), c'est un
                    argument de vente de faire des bômes plus basses, afin de
                    pouvoir fermer le lazy bag... Whouah bravo pour cette
                    découverte! 
                  On
                    notera que des entreprises recyclent des voiles pour en
                    faire notamment des sacs.  L'entreprise 727 Sailsbags.
                    https://www.727sailbags.com/fr à Lorient fait de bien jolies
                    choses!
                  L'électrification
                    des voiliers de croisière? 
                  Il est
                    probable que des voiliers ayant des carènes "fluides" (peu
                    de résistance à l'avancement), munis de grandes voiles (pour
                    avoir rarement besoin du moteur), et avec une production
                    photovoltaique intégrée à la Grand Voile, puissent se passer
                    de moteur diesel et être pleinement autonome. 
                  L'industrie
                    automobile est en train de fluidifier les lignes des ses
                    fameux SUV : hauteurs de caisse qui baissent, baisse de la
                    hauteur générale, amélioration de l'aérodynamique... Avec
                    l'électrification obligée des véhicules et le prix des
                    carburants, n'a d'autre choix que de revenir à des formes
                    plus optimisées. L'industrie du nautisme, commence t'elle
                    aussi à revenir sur des projets plus vertueux? Il semble que
                    oui... peut-être en perspective du jour où il faudra que les
                    moteurs électriques investissent aussi les voiliers! 
                  Phénomène intéressant: Le nouveau Bénéteau Oceanis 34.1 a
                    perdu 15 cm en largeur, a perdu son arceau, a gagné quelque
                    m² de voile et a gagné 500 kg..... tiens donc...! Tous nos
                    encouragements pour poursuivre, aller plus loin dans cette
                    voie! Le nouvel Sun Odyssey 380 va aussi clairement dans
                    cette direction... Oui, l'industrie a fait de mauvais
                    bateaux pendant une trop longue période!!
                  Il
                    existe dans les petits chantiers une vision, une passion qui
                    a donné naissance à un bateau. Cette vision et cette passion
                    sont une garantie d'une réflexion aboutie et non la question
                    "comment met on 3 cabines dans un 34 pieds et 2 cabinets de
                    toilette dans un 38 pieds", ou comment on libère au max le
                    cockpit pour l'apéro. Ces choix ont des conséquences sur la
                    pratique de la voile ! 
                  Ecologie
                        et voile de régate et de course...  
                  Les régatiers ont une certaine tendance à naviguer
                    surtoilé. Lorsque des voiles de très haute qualités sont
                    utilisées elles permettent de naviguer surtoilé sans
                    trop dégrader le matériel. Lorsque les matériaux et la
                    conception de la voile ne sont pas adaptés, les voiles se
                    dégradent très vite. 
                  Les GV voiles des voiliers de régate, type J80, ou bien les
                    flottes de dériveurs, sont en dacron et ont souvent peu de
                    réduction de surface possible. Elles se font souvent
                    massacrer lors d'entraînements, et de régates dans du vent
                    soutenu. Les voiles peuvent rester fasseyer de longues
                    minutes dans des phases d'attente, ou en navigation car les
                    bateaux sont surtoilés. Cette pratique est honteuse, sur un
                    plan écologique, et aussi parce que ce sont souvent des
                    subventions qui financent ces mauvais traitements! Il serait
                    temps que les fédérations nationales soient attentives à ce
                    sujet. On ne trouve en tous cas aucune indication sur le
                    sujet dans les engagements écologiques de la FFV.  Mes
                    questionnements n'ont jamais obtenu de réponse. Mais
                    maintenant (2023) que je suis coach FFV et ai donc des
                    interlocuteurs, le sujet sera remis sur le tapis. Ce n'est
                    évidemment pas une question française. C'est une question
                    internationale de la voile de compétition. Les enfants sont
                    éduqués, depuis leurs débuts à la voile d'accepter que leurs
                    voiles se fassent massacrer par le fasseyement!  
                  
                  La course au large
                  La qualité des voiles à considérablement progressé et on
                    peut faire facilement un tour du monde avec des voiles en
                    bon état et donc sans les jeter par dessus bord (comme cela
                    se faisait à une époque). Il y a cependant toujours beaucoup
                    de destruction de voiles lors de manoeuvres qui se sont mal
                    passées et surtout en raison de départs à l'abattée suivis
                    d'un empannage violent, non préparé, le plus souvent lié à
                    un problème de pilote automatique. Les voileries savent
                    faire des voiles pour une utilisation prévue (naviguer sans
                    faire fasseyer, et sans accident majeur).   
                  Lors d'un démâtage, que fait-on? est-ce que l'on coupe tout
                    et on s'en va sans se poser trop de questions (le bateau
                    n'est qu'un outil de la performance sportive), ou bien on
                    réfléchit au problème (de préférence en amont), pour trouver
                    des solutions et ne pas laisser ses centaines de m² de
                    voiles, ces kilomètres de bouts, les cables, l'életronique,
                    le carbone...    
                  Sur la transat Jacques Vabres, 2021, Bureau Vallée a démâté
                    et les 2 skippers ont travaillé dur pour tout ramener à
                    bord. Ils ont réussi Bravo et respect! Un autre bateau n'a
                    pas réussi le challenge... Ces questions devraient être
                    posées par les directions de course, les associations de
                    classes, les coureurs, les chantiers....
                  La production d'un Imoca, d'après les mesures actuelles,
                    représente 600 tonnes d'émission de CO2 et cela ne
                    représente que 10% des émissions du liées à un projet sur 4
                    à 5 ans. Une tonne de CO2 représent un A/R Paris - New York
                    en avion... ou 5400 km en voiture.  
                  Outre les quantité d'énergie très importantes nécessaires
                    pour fabriquer des bateaux de course (production du carbone
                    notamment), les bateaux de course subissent une obsolescence
                    rapide. 
                  Il n'est par ailleurs plus possible d'utiliser un bateau
                      de course à foil pour faire autre chose que de la
                    course, il n'y a plus de 2ème vie en plaisance. Cela reste
                    encore partiellement le cas avec les "class 40", du moins
                    les plus anciens car le comportement très dur, lié aux
                    nouvelles formes d'étrave, les rendent trop inconfortable
                    pour de la croisière.
                  Plus les bateaux vont vite, plus ils risquent de percuter
                    des animaux marins. Les systèmes OSCAR (détection d'OFNI, à
                    distance) pourront ils éviter ce type de collision? 
                  
                  L'évolution des carènes de voiliers de course:
                  Toujours plus puissantes, par une augmentation de la
                    largeur à l'avant, afin de porter davantage de surface de
                    voile et de ne plus traverser les vagues mais de rebondir
                    dessus, les voiliers subissent des chocs et donc des
                    contraintes mécaniques toujours plus violentes (et les
                    skippers aussi). En conséquence, les bateaux (monocoques)
                    risquent de se délaminer (voir notamment les Imoca du Vendée
                    Globe 2020), de se fendre, se casser, et surtout, les mâts
                    risquent de tomber (voir la route du Rhum 2022). Le coût
                    écologique de production (du carbone notamment) et bien
                    entendu des gréements complets (voiles drisses, câbles...)
                    qui sont parfois abandonnés est aussi considérable.
                  On assiste parfois à une réelle désinvolture, dans le monde
                    de la plaisance, de bateaux abandonnés en mer suite à des
                    difficultés liées au mauvais temps, pour certains, sans état
                    d'âme car ils sont bien assurés. Ce comportement ne véhicule
                    pas beaucoup de valeurs positives.
                  Les bateaux de la classe Ocean 50 ne sont pas assurés (on
                    comprend pourquoi!). Les skippers de ces bateaux savent
                    qu'ils doivent les ramener au port. 
                  Les coureurs au large, régatiers, "sportifs" ou/ et
                    "écolos?"
                  Les coureurs au large véhiculent souvent de grandes valeurs
                    sportives et sociales. Ce sont des aventurier, au top de la
                    gestion du risque, de la technologie et comme les
                    performances de la voile de course sont en progrès
                    permanent, ils nous font rêver! 
                  Les coureurs au large se gardent cependant en général de
                    parler d'écologie. Ils savent le plus souvent que la voile
                    de course et de régate ne sont pas du tout des activités
                    écologiques! Pourtant certains skippers, comme Roland
                    Jourdain (avec l'usage de la fibre de lin), Armel Tripon
                    (recyclage du carbone), Lalou Roucayrol (résine Elium)
                    travaillent ou ont des projets sur une diminution du coût
                    écologique de la voile, ou Adrien Hardy par les changements
                    de mentalité qu'il demande (arrêter tout simplement de
                    construire des bateaux neufs!). 
                  D'autres, ex-grandes coureuses au large comme Catherine
                    Chabaud ou Isabelle Autissier sont aussi très investies.
                    Merci et bravo de porter les belles valeurs de la voile! 
                  A la FFV, il y a une préoccupation de "bonne conduite" des
                    coureurs par rapport aux déchets : opérations "parking
                    propres", utilisation de gourdes... bien entendu, on peut se
                    réjouis de ces actions éducatives!  Mais qu'en est-il
                    du sujet du intrinsec à la voile, à savoir le fasseyement
                    des voiles (les voiles, c'est du pétrole).  C'est
                    pourtant le problème écologique n°1 de la voile de régate
                    qui ne semble pas encore troubler le monde de la régate.
                    C'est pourtant cela la vraie pollution de la voile. Etrange
                    que ce sujet n'ait pas encore fait l'objet de réflexions! Et
                    le plus souvent, la collectivité finance, des voiles, dont
                    la principale usure vient du fasseyement! 
                  En voile comme partout, l'approche juste serait d'aborder
                    le sujet par la sobriété. Des économies colossales
                    de CO2 pourraient être réalisées. En effet:
                  
                    -  Beaucoup trop de bateaux sont produits alors
                      que les ports regorgent de (bons) bateaux qui naviguent
                      trop peu. 
- Les voiles se font souvent "massacrer", alors que cela
                      pourrait être évité (fasseyement, protection des voiles)
- La conception et l'équipement des voiliers de croisière,
                      pour véritablement en faire des voiliers, naviguant à la
                      voile
- la formation des navigateurs, pour
                      véritablement faire de la voile 
- Et bien entendu, ce qui ne se décrète pas, la conscience
                      écologique des usagers et de 'l'ensemble des acteurs du
                      nautisme
Les recherches en matériaux recyclables sont peut
                    être des pistes intéressante mais cela reste encore à
                    démontrer dans le temps. L'industrie n'aura, comme à son
                    habitude aucun scrupule à vendre, ce qu'elle peut vendre,
                    sous caution écologique "recyclable". Il faudra être
                    attentif !   
                  Y a-'il des transferts entre voile de course et voile
                    croisière? 
                  
                    - Certains matériaux tel le dyneema sont arrivés sur les
                      bateaux de croisière par la "course au large". Ce
                      matériaux a des qualités fantastiques: Il contribue à la
                      fiabilité (très résistant à tout!) et à la performance des
                      bateaux (grâce à son faible allongement).
- Les mâts carbone peuvent aussi être considérés comme un
                      progrès. Il restent cependant très coûteux.
-  L'apparition
                        sur certains bateaux d'un réglage tri-dimentionnels du
                        point d'écoute de voile d'avant. 
- Les logiciels de navigation avec l'intégration des
                      polaires des bateaux, sont aussi apport, au moins pour les
                      navigateurs éclairés. 
 
 
                
                
                Comment bien choisir son école de voile habitable:
                  Quelques questions pertinentes à se poser
                
                   Quel est le nombre de stagiaires idéal pour un stage de
                    croisière? 
                   un
                    nombre d'équipiers idéal est en général de 4
                    stagiaires afin que chacun puisse participer activement
                    aux manoeuvres, barrer, naviguer... 
                    Il semble que Bretagne Atlantic Yachting soit l'une des
                    rares écoles de croisière à limiter les inscriptions à
                    4 stagiaires. Les deux plus grandes écoles de croisières,
                    accueillent 7 stagiaires sur des bateaux de taille identique
                    ou inférieure... Cela fait du chiffre d'affaires!
                    Bon à savoir: les
                    grands bateaux (40 pieds et davantage) n'ont pas besoin de
                    davantage d'équipiers pour fonctionner que des bateaux
                    moyens (35 pieds). 
                  Vérifiez
                    bien ce point avant de vous inscrire à un stage de
                    croisière. Ce point est déterminant pour ce que vous
                    retirerez du stage!
                  
                   Un stage de croisière homogène, par le "niveau technique"
                    des participants,  est-il pertinent?
                   Un
                    stage, dans lequel le niveau des stagiaires est homogène est
                    pertinent lorsque l'objet du stage le demande: Un stage de
                    chef de bord, un stage de manoeuvres de port, un stage
                    hauturier, un stage de régate... mais qu'en est il sur un
                    stage de croisière côtiere?
                    La "vraie vie" de la croisière côtière, est le plus souvent,
                    avec équipages hétérogènes! Cela implique de savoir
                    s'adapter aux personnes qui composent l'équipage. Le jargon
                    de la voile est rarement maîtrisé par tous, les compétences
                    de chacun sont différentes. Lors d'un stage côtier,
                    l'hétérogénéité est donc la bienvenue à bord, il y a du
                    travail pour chacun, à son niveau (surtout avec 4
                    stagiaires).
                  Stage de voile habitable en Atlantique ou en
                    Méditerranée?
                   La
                    Méditerrannée, c'est facile et l'Atlantique, c'est agité!
                    Des clichés largement répandus.
                  
                   Ce qui
                    peut être facile en Méditerrannée, c'est qu'il peut y avoir
                    des longues périodes sans vent... on fait alors surtout du
                    moteur. Pas de souci, si le projet est d'aller se baigner!
                  Mais
                    attention, les vents peuvent aussi être soudains en
                    Méditerrannée et mettre de nombreux bateaux en grande
                    difficulté: le soir au mouillage ou bien en navigation. Cela
                    s'explique par les différences de températures élevées et
                    aussi les couloir de vents dus aux reliefs souvent
                    montagneux. Pour les mêmes raisons, les prévisions météo y
                    sont plus difficiles.
                    Faire un stage de voile en Méditerranée, c'est prendre le
                    risque de ne pas pouvoir naviguer parce qu'il y a trop de
                    vent (ex Mistral) ou bien de ne pouvoir naviguer qu'au
                    moteur parce qu'il n'y a pas de vent du tout.
                    Statistiquement, la probabilité de faire vraiment de la
                    voile, tous les jours ou presque se rencontre en
                    Atlantique. La Méditerrannée, c'est en général top pour la
                    baignade, souvent moins bien pour la voile.  
                  Les
                    orages sont aussi beaucoup plus nombreux en Méditerrannée
                    qu'en Atlantique (mais pas inexistants!)
                  Bon à
                    savoir: La Bretagne Sud est aussi "surpeuplée" sur
                    l'eau au coeur de l'été. Cela a des conséquences
                    importantes sur le choix des destinations et des heures
                    d'arrivée au port ou au mouillage... En raison de la grande
                    densité de bateaux de tous genre. La densité peut poser
                    aussi des problèmes de sécurité. Bretagne Atlantic Yachting
                    propose ses stages de croisière à cette période en Mer
                    d'Iroise, où nous profitons pleinement des mouillages, des
                    ports et des paysages sans nuisance!
                    En résumé: si votre stage a vraiment un objectif de
                    formation, un stage en Atlantique (Bretagne!), sera dans la
                    grande majorité des cas plus pertinent.
                   
                   Le skipper formateur de votre stage de voile habitable
                   Savez
                    vous à l'avance qui sera votre moniteur / skipper? niveau de
                    formation / expérience? Est-il moniteur bénévole (moniteur
                    fédéral FFV), navigue-t'il régulièrement ou bien juste 2
                    semaines dans l'année, ou bien est-ce un professionnel
                    (diplôme)? La question du diplôme est importante,
                    mais ce qui compte encore plus, c'est l'expérience et
                    la régularité de la pratique, l'expérience de votre skipper!
                    S'il y a un point d'interrogation sur ces questions, il
                    y a bien entendu un point d'interrogation sur le bon
                    déroulement du stage.
                  Dans
                    une petite école de voile, chez Bretagne Atlantic Yachting
                    notamment, mais aussi dans d'autres petites écoles en
                    Bretagne, dont les skippers sont identifiés, vous pouvez
                    être sûr(e) de la compétence de votre skipper! 
                  Chez
                    Bretagne Atlantic Yachting, l'hygiène de vie des skippers,
                    la maturité dans les relations humaines, l'engagement
                    écologique sont très importants.    
                  Nous
                    sommes par ailleurs vigilent sur les questions de "sexisme".
                    Cela fait partie de la fonction du skipper de veiller à ce
                    que chacun se sente bien à bord.
                  
                  
                 
                 
                 Permis
                  voile côtier, permis voile hauturier, certification voile,
                  qualifications voile.  
                
                  Contrairement à la plupart des pays européens, il n'existe à
                  ce jour en France (en 2020) pas de permis voile et la mise en
                  place d'un permis voile ne semble pas encore être en projet.
                  Cela signifie que en France, n'importe qui, peut légalement,
                  sans aucun permis voile ou moteur, si le
                  loueur l'accepte, louer n'importe quel voilier,
                  (même un bateau de 15m avec un moteur de 70 ch) sans être
                  jamais monté sur un bateau auparavant. Cela permet donc à des
                  personnes voulant se déplacer au moteur mais n'ayant pas de
                  permis de bateau à moteur, de louer un voilier et de
                  l'utiliser comme bateau à moteur, sans permis. C'est un
                  contournement autorisé de la réglementation. Il est cependant
                  probable, sauf à utiliser le bateau uniquement pour boire
                  l'apéro, qu'il perde très vite sa caution, voire engendre un
                  sinistre important qui mettra fin à l'expérience dans la
                  panique et les hurlements, et probablement aussi la mise
                  en oeuvre de moyens de sauvetage importants.
                  Il existe dans la plupart des pays Européens un permis voile.
                  Ces permis voile sont requis pour la location d'un voilier
                  dans le pays d'origine ou à l'étranger. Pour louer un bateau à
                  l'étranger, un Français doit donc produire un permis côtier ou
                  hauturier, bateau à moteur. Le permis ne représente aucune
                  garantie de compétence, pas même au moteur, car le nombre
                  d'heures de pratique requis est dérisoir (2 h!) et bien
                  entendu aucune à la voile. La réglementation et la compétence
                  sont en la matière des choses bien différentes.
                 Que contiennent les épreuves de permis côtier voile à
                  l'étranger?
                 Les
                  permis voile sont validés à l'issue d'une session de
                  formation et d'un examen.
                  Les sessions de formation préparent en général aux épreuves de
                  l'examen du permis voile côtier: homme à la mer, virement de
                  bord, empannage, éventuellement une manoeuvre de port.
                  Le contenu de ces examens est en général modeste et ne
                  garantit que peu la compétence du candidat. Les candidats
                  partent parfois d'un niveau 0 et passent l'examen au bout
                  d'une semaine.
                  Toute personne un peu expérimentée comprendra que nul ne peut
                  avoir l'expérience suffisante pour louer un bateau après une
                  semaine de pratique. Si un permis voile devait être mis en
                  place en France sur le même schéma il n'aurait bien entendu
                  que très peu d'intérêt. Heureusement, la plupart des nouveaux
                  diplômés du permis voile en ont conscience et continuent à
                  effectuer des stages après.
                 Un permis voile a-t'il un sens pour naviguer en voile
                  habitable en sécurité?
                 Il a le
                  mérite de garantir que les candidats ont eu un apport
                  théorique:  balisage, phares et feux, règles de
                  priorité, parfois les calculs de marée, parfois la navigation.
                  Ce qui importe cependant véritablement, c'est la confrontation
                  avec le réel, donc l'expérience en mer. Retrouver et
                  reconnaître des balises en mer (plus ou moins entretenues) n'a
                  pas grand chose à voir avec des belles illustrations sur
                  papier glacé ou sur la tablette!
                  Ce n'est que la multiplication des expériences, de préférence
                  auprès de personnes suffisamment expérimentées, dans des zones
                  de navigation et des conditions météo variées qui permettent à
                  l'usager de faire face aux difficultés qui peuvent se
                  présenter dès la manouvre d'appareillage du port. Le but est
                  bien sûr la sécurité physique et matérielle pour soi, son
                  équipage, son bateau et les autres usagers.
                  Il faut aussi garder à l'esprit que l'incompétence ou les
                  prises de risques inconsidérées peuvent aussi mettre en
                  danger la vie des sauveteurs!
                  La fédération anglaise de voile (RYA, Royal Yachting
                  Association) ne délivre pas de permis mais des
                  qualifications, notamment, les "Yachtmaster" qui peuvent
                  avoir une reconnaissance professionnelle, partout dans le
                  monde.
                  Les qualifications anglaises sont suffisamment progressives et
                  avec suffisamment de pré-requis pour garantir un véritable
                  apprentissage.
                  Depuis sa création (en 2007) Bretagne Atlantic Yachting
                  inscrit son approche dans celle de la fédération anglaise.
                 Le mal de
                  mer en stage de voile habitable:
                 Le mal
                  de vient d'une différence de perception entre l'oreille
                  interne et la perception visuelle. Le mal de mer survient
                  essentiellement lors de conditions de mer agitées!
                  Pour supprimer la cause du mal de mer, il faut donc essayer de
                  mettre les deux en accord. Le fait de barrer le bateau, en
                  étant concentré sur ses sensations et l'anticipation du
                  passage du bateau dans les vagues permet de retrouver
                  un accord entre le visuel et la perception de notre
                  oreille interne.
                  Qu'est ce qui favorise le mal de mer? ON CONNAÎT LES 5 F
                   
                  Faim, Froid, Fatigue, Frousse, et "Foif" (Soif). Il faut donc
                  y être bien préparé...
                  La frousse, la peur, l'angoisse est un facteur très
                  important... bien entendu, la première règle est d'aller faire
                  du bateau avec un skipper en qui on a confiance!
                 Les techniques contre le mal de mer:
                
                  -  Se rapprocher du centre du bateau: l'amplitude des
                    mouvements est réduite
- regarder la mer, anticiper les mouvements du bateau
- le gingembre est un antiémétique, efficace contre les
                    nausées: mâcher du gingembre comme les marins chinois
- Les bracelets de compression: agissent sur un point de
                    compression (3 doigts de la main sur le poignet)
- Les lunettes anti-mal de mer: un liquide bleu se trouve
                    dans le cerclage des verres et permet de visualiser les
                    vagues
- Les médicaments contre les maux de transport (la
                    scopolamine agit directement sur la zone du cerveau qui gère
                    le vomissement,
- mais attention aux effets secondaires... elle n'agit pas
                    que sur cette partie du cerveau!). La diménhydrinate a
                    un effet antihistaminique (attention à la somnolence) et un
                    effet antiémétique (contre les nausées).
- Les patchs placés derrières l'oreille, à la
                    scopolamine (sur prescription médicale - effets
                    secondaires?)
- La cocculine : homéopathie
- Les bouchons d'oreille : le fait d'isoler un sens peut
                    permettre de limiter les conflits de perception
 Notre contribution: écouter
                  de la musique! Comment ça marche? pas d'idée très
                  scientifique, mais ça marche! Pas d'effet secondaire
                  négatif noté à ce jour... Emportez une source musicale, les
                  musiques que vous aimez et des écouteurs!
                Venir naviguer avec
                  nous, c'est venir naviguer sur des bateaux vraiment conçus
                  pour faire de la voile. Prendre du plaisir, apprendre
                  beaucoup, avec un skipper pro, qui aime son métier:
                  transmettre, veiller à son équipage, veiller à son bateau, et
                  ne pas laisser, plus que nécessaire une trace de son passage,
                  dans l'environnement  ! 
                 Merci
                  pour votre lecture ! Je suis disponible pour toutes vos
                  questions,
                  à bientôt!
                  Loïck